mercredi 29 octobre 2008

A tomber par terre

Extrait d'article du Courrier International de ce 29 octobre :
Francesco Cossiga, qui était ministre de l'Intérieur lorsque éclata le mouvement de révolte juvénile de 1977, se laisse aller à une petite leçon de pratique institutionnelle. Il suggère au responsable actuel de l'Intérieur, Roberto Maroni, de "faire ce [qu'il] avait fait à l'époque", à savoir "d'abord laisser tomber les lycéens : imaginez seulement ce qui se passerait si un petit jeune était tué ou grièvement blessé". Ensuite "laisser faire les étudiants. Retirer les forces de police des universités ; infiltrer le mouvement avec des agents provocateurs prêts à tout et laisser, pendant une dizaine de jours, les étudiants saccager les magasins, incendier des voitures et mettre les villes à feu et à sang ". Après, "les forces de l'ordre devraient être sans pitié et les envoyer tous à l'hôpital. Les arrêter serait inutile, car les juges les libéreraient aussitôt : il faut les passer à tabac, ainsi que les professeurs qui les inspirent. Pas les plus âgés, mais les toutes jeunes enseignantes oui. N'oubliez pas que les Brigades rouges sont nées dans les universités."

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