mardi 23 décembre 2008

Pour ou contre les blocus ?

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Deux textes d'une 1è L de St Sernin
à lire absolument
pour aider à réfléchir et se positionner sur la question :


sur http://lutte.forumactif.info/
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vendredi 19 décembre 2008

Bloqueurs et anti-bloqueurs...


Jeudi
: blocus parce qu'il y avait la manif l'après-midi (et qu'on y était !)

Vendredi : on était contre le blocus, d'autres en ont plus ou moins fait un,
qui a tenu une heure ou deux, juste pour avoir un prétexte pour ne pas aller en cours...

On était contre
-> parce que rien n'était prévu après (ni manif, ni aucune action)
-> parce que pour un maximum de gens c'était juste une manière de sécher.

jeudi 18 décembre 2008

Demain vendredi

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pas de blocus
ce vendredi puisque pas de manif.

On se retrouve à la rentrée pour une AG
réunion-discussion-débat-toussa ^^
probablement mardi 6 janvier.
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Petit bilan de la journée

Ce matin, lycée bloqué à VH.

127.000 lycéens dans les rues de France (selon la police)

[Sources concordantes : Le Point, Le Figaro, Libé] et... 80.000 selon l'UNL ^^

A Paris : 7.500 à 13.000 / à Lyon : 5.000 à 10.000 (et des incidents) /
Mention spéciale aux Bretons : Rennes : 3 à 7.000, Quimper, Brest et St Brieuc 2 à 4.000
à Toulouse : 2 à 4.000 aussi (et plus d'une quarantaine de lycéens de VH. Mention spéciale aussi à l'Isle Jourdain : sans train, 20 sont venus par leurs propres moyens).

Infos au "6 minutes".

Les IUT sur Toulouse sont mobilisées depuis 15 jours et avaient mis en place des barrages depuis 4 h du matin.

Le Ministre, qui diffère d'un an la réforme du lycée s'est exprimé
ce soir sur France Info (écouter ici). Il annonce "reprendre les choses à zéro", prévoit de "rencontrer les lycéens" par l'organisation "d'Etats généraux" dans tous les lycées (mais ne dit rien sur la maternelle, l'élémentaire, les IUT ou les universités).

Il semblerait que les lycéens prévoient une journée de mobilisation
le jeudi 8 janvier.

Les principales fédérations de l'Education + organisations lycéennes + parents ont prévu des manifestations dans toute la France
samedi 17 janvier.

Le grand mouvement de tous les mécontentements reste
le 29 janvier. Si vous n'en faites qu'un, faites celui-là !



mercredi 17 décembre 2008

mardi 16 décembre 2008

Appel pour le 29 janvier 2009

Voilà, le "tous ensemble et en même temps" réclamé par beaucoup a (enfin ?) été entendu.

L'ensemble des syndicats appelle à une grève massive.

Les inquiets, les mécontents, les rouge de colère, les verts de rage

venez le dire dans la rue le

jeudi 29 janvier 2009

Dépêche de l'Agence Reuters :

"Les syndicats CGT, CFDT, CFTC, Force ouvrière, FSU, Solidaires, Unsa et CFE-CGC se sont mis d’accord sur un «appel aux salariés du privé et du public, aux chômeurs et retraités» pour une action «de grande ampleur».

«Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités sont les premières victimes» de la crise, souligne l’appel.

Dans un communiqué, les organisations syndicales appellent "à agir massivement et (à) interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs" autour d'une série de revendications.

Parmi elles figurent "la défense de l'emploi privé et public" et "la lutte contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales".

Les organisations syndicales demandent aussi "la défense du cadre collectif et solidaire de la protection sociale".

Académie de Toulouse : 50 lycées bloqués sur 125 aujourd'hui

Extrait de "Libé-Toulouse" :

Á 9h20 ce matin, le proviseur de Saint Sernin prenait un mégaphone pour annoncer aux bloqueurs et aux bloqués que le lycée était fermé pour toute la journée.

Un quart d’heure auparavant, les lycéens et collégiens grévistes de Déodat de Séverac et de Stendhal arrivaient en renfort devant le lycée des Arènes, lui-même bloqué depuis 7 heures.

Les nouvelles tombaient depuis le Polyvalent Rive Gauche annonçant qu’il en était de même du côté du Mirail.

Les lycéens qui voulaient maintenir le mouvement malgré le report au dernier moment de la réforme Darcos ont réussi leur coup.

La manifestation prévue cette après-midi à 14 h au départ de la station Jeanne d’Arc devrait établir ce fait : ni le crachin ni le recul du ministre, hier lundi sur injonction de l’Elysée, n’ont refroidi la contestation. Au contraire.

lundi 15 décembre 2008

Réforme reportée pour le lycée

15.12.08 à 10:22
Dépêche de l'agence Reuters :

Xavier Darcos a décidé de reporter la réforme du secondaire, qu'il devait présenter mardi, pour ne pas "mettre le feu aux poudres", rapporte le site internet du Point. [...]

Les discussions devraient reprendre avec les syndicats sur la réforme qui concernerait désormais l'ensemble des classes de lycées, non plus seulement la classe de seconde.

Selon Le Figaro, l'Elysée juge nécessaire "d'approfondir le travail d'explication sur le lycée" afin notamment de calmer la colère des élèves du secondaire.

dimanche 14 décembre 2008

Ce samedi 13 décembre


Les manifestants à Toulouse ce samedi : 3.500 selon la police et 5.000 selon les organisateurs.
Des parents et des enseignants très nombreux, beaucoup en "gilets fluo" de sécurité routière pour signifier la crainte que l'Education Nationale ne se fasse écraser par les réformes en cours.
(... et trois élèves de VH...)

Mardi 16, le Ministre doit présenter en détails sa réforme de la classe de seconde.

Des infos de l'académie de Montpellier signalent que les lacrymogènes sont désormais employées de façon systématique et que les premiers coups de taser ont fait leur apparition...

jeudi 11 décembre 2008

Dernières nouvelles du mouvement

Mercredi 10 il y avait environ 200 lycéens dans la manifestation toulousaine d'un gros millier de personnes (2.000 à Bordeaux, à Montpellier, à Marseille, ...)

Beaucoup d'enseignants entrent officiellement "en résistance" (voir ce blog en particulier ou, pour des infos concernant le primaire, celui-là par exemple).

Dans le journal Le Monde on pouvait lire :
"l'ex-ministre PS Jack Lang a déclaré sur RMC à l'adresse de M. Darcos : [...] Les professeurs ne manifestent pas pour défendre des intérêts personnels, et je leur dis bravo. Bravo de faire ce travail de prise de conscience. Ils se battent parce qu'ils savent que l'école de la République est en grave danger". Pour lui, les réformes constituent "un plan pluriannuel de destruction de l'Education Nationale. En demandant que chacun respecte les règles et les biens, j'appelle l'ensemble des Français à se dresser avec force, avec détermination, contre ce plan de destruction", a-t-il dit.

mardi 9 décembre 2008

Fin de semaine :

A Toulouse les organisations syndicales, de parents, les associations complémentaires de l'Ecole se sont réunies dans le cadre du collectif "Sauvons l'Ecole". Elles ont décidé

Un rassemblement mercredi 10 décembre,

métro Capitole, à 14 h,

pour rendre visibles nos revendications pour l'Education,

dans le cadre de la journée nationale

et préparer la manifestation du samedi 13 décembre

au moyen de distribution de tracts…


Samedi 13 Décembre à 10 H 30

MANIFESTATION

PLACE ARNAUD BERNARD

TOULOUSE

à l’appel des syndicats de la FSU , du SGEN-CFDT, de la CGT Educ’, de SUD Education,

de la FCPE et des associations complémentaires de l’Ecole :

· pour l’Ecole Publique,

· contre les réformes Darcos et les coupes budgétaires

_,_.__

samedi 6 décembre 2008

On vous parlait il y a peu (un post de fin novembre) d'une descente musclée dans une classe de BTS du Gers, depuis il y a eu ça :

"ce WE, j'accueille ma fille Zoé -elle a 13 ans- de retour du collège de Marciac.... Elle me raconte son mercredi au collège....colère à l'intérieur de moi.... révolte...... que faire ???

J'ai demandé à Zoé d'écrire ce qu'elle me disait là. Elle a accepté.

Voici donc son témoignage, avec ses mots à elle :

« Il nous l'avait dit, le CPE, que des gendarmes allaient venir nous faire une prévention pour les 4ème et les 3ème.Ce mercredi là (19/11/2008), toutes les classes sont entrées en cours comme à leur habitude, en suivant les profs.

A peine 10 minutes plus tard - nous étions assis-, deux gendarmes faisaient déjà le tour de la salle où nous étions. La prof avec qui nous étions, les regardait en nous disant « Ils font leur ronde !?? » . Elle n'était à priori au courant de rien bien sûr. Soudain , la porte s'est ouverte, laissant entrer deux gendarmes... Enfin non, pas exactement !!! Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire ( le dresseur de chien en fait !) et un gendarme très gros.Le chauve nous a dit : « Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique ! » Enfin il a dit ça, à peu près... Je me rappelle surtout du

« Quand il mord, ça pique ! »

Après, il est sorti deux minutes et est revenu avec deux autres gendarmes et le chien. Les gendarmes se sont placés aux deux extrémités de la classe tandis que le dresseur regardait son chien déjà à l'œuvre. Le chien s'appelait Bigo. Bigo s'est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée.

Le chien s'est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant : « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires ! » Elle a rangé son sac, s'est levée et s'est apprêtée à sortir mais le dresseur l'a repris vite : « Et ton manteau ! » Elle a rougi et emporté aussi son blouson.

Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s'empresser de me faire sortir. Dehors m'attendait une petite troupe de gendarmes... Enfin, non, pas dehors : nous étions entre deux salles de classe.

Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille. Mon amie était déjà retournée dans la classe. Quand ils eurent fini, ils s'emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. Il vérifia après moi. Je n'étais pas la seule élève. Avec moi, il y avait une autre fille qui se faisait fouiller les poches par une gendarme.

Ils étaient deux gendarmes hommes à la regarder faire. Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures.

La fille qui était là fouillée elle aussi, se fit interroger sur les personnes qui l'entouraient chez elle. Elle assurait que personne ne fumait dans son entourage. Ils la firent rentrer en classe.

C'était à mon tour ! La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regards des deux autres gendarmes.....

Je décris : Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme : « On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! On ne sait jamais... » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle ! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte ! Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste mais ce ne fut pas mon cas !!!!!!

Je dis à l'intention de tous « C'est bon arrêtez, je n'ai rien !!!! »

La fouilleuse s'est arrêtée, j'ai remis mon sweat et mon fouilleur de sac m'a dit : « tu peux ranger ! ». J'ai rebouché mes stylos et remis le tout dans mon sac et suis repartie en classe après avoir donner le nom du village où j'habite.

De retour en classe, la prof m'a demandé ce qu'ils ont fait. Je lui ai répondu qu'ils nous avaient fouillé. Je me suis assise et j'ai eu du mal à me consacrer au math !

Tout ça c'est ce que j'ai vécu mais mon amie dans la classe à coté m'a aussi raconté.

Le chien s'est acharné sur son sac à elle et elle a eu le droit au même traitement. Mais ses affaires sentaient, alors ils l'ont carrément emmené à l'internat où nous dormons. Le chien s'est acharné sur toutes ses affaires m'a t-elle dit. Le gendarme lui a demandé si elle connaissait des fumeurs de hash, vue qu'ils ne trouvaient rien. Elle leur a simplement répondu que le WE dernier elle a assisté à un concert !

Le CPE l'a ramené ensuite au collège et elle m'a raconté.

Après les cours, le principal a rassemblé tous les élèves et nous a dit que bientôt allait avoir lieu une prévention pour tout le monde.

Une prévention ? Avec des chiens ? Armés comme aujourd'hui ?

Une élève de 4ème nous a dit que le chien s'est jeté sur son sac car il y avait à manger dedans. Elle a eu très peur.

Les profs ne nous en ont pas reparlé....Ils avaient l'air aussi surpris que nous !

Tous les élèves de 3ème & 4ème ont du se poser la même question :

Que se passe t il ?

Et tous les 6ème et 5ème aussi même si ils n'ont pas été directement concernés ! »

Zoé.D.R

Depuis il y a eu ça dans la Dépêche :

vendredi 5 décembre 2008

Communiqué de presse

"Nous apprenons qu’un élève du lycée Pablo Picasso (Avion), responsable local de la Confédération de la Jeunesse du Nord et ayant participé, l’année dernière, au mouvement de défense du lycée et des postes d’enseignants, a été convoqué le mercredi 26 novembre au commissariat de police de Lens. Il y a été reçu par un agent des Renseignements Généraux.

Le but de cet « entretien » était officiellement de se renseigner sur la mise en place d’un syndicat de lycéens au lycée Picasso (la Confédération de la Jeunesse du Nord). Nous nous étonnons de cette démarche. D’abord parce qu’elle ne nous paraît pas « commune », la plupart des associations « loi 1901 » n’ayant pas à subir ce genre d’entretien. Ensuite, parce qu’à notre connaissance, ce syndicat a été mis en place à la fin du mois d’août. Les Renseignements Généraux s’y intéresseraient seulement deux mois plus tard. Cet entretien n’aurait-il pas été plutôt motivé par le fait que l’Etat perçoit la montée de la contestation de sa politique éducative (réforme du lycée, suppressions de postes) dans de nombreux établissements scolaires ? Cherchait-on par là à « dissuader » un représentant des lycéens d’organiser des actions collectives contre cette politique ? Ce serait là une marque de fébrilité assez flagrante… et une démarche que nous ne pourrions tolérer !

Ce sentiment est conforté par ce que nous savons de ce qui a été dit à notre élève au cours de cet entretien. En effet, au prétexte de « mettre en garde » ce lycéen, le fonctionnaire de police n’aurait pas hésité à tenir des propos qui peuvent être interprétés comme des menaces à peine voilées, notamment quant à l’avenir professionnel de notre élève. On lui a en effet expliqué que son engagement pouvait lui « fermer des portes » pour ses études ou s’il voulait passer un concours de la fonction publique, qu’il fallait donc qu’il fasse attention… Ce type de discours, faussement paternel et vraiment pernicieux, représente une pression psychologique parfaitement indigne, qui plus est lorsqu’elle est exercée sur un jeune lycéen. Nous dénonçons fermement ces pratiques scandaleuses.

Nous tenons ici à exprimer publiquement notre solidarité à cet élève. Solidarité d’autant plus forte que cet élève, avec beaucoup d’autres, n’avait pas hésité à se mobiliser pour défendre les postes des enseignants, et le lycée Picasso, l’année dernière. Nous rappelons d’ailleurs que ce mouvement impliquait de nombreux professeurs et parents, qui se sentent tout autant agressés que cet élève par ces agissements. Faut-il s’attendre à ce que ces professeurs et parents soient eux aussi convoqués et « prévenus » de la sorte par les Renseignements Généraux ? Nous sommes choqués par la nature des propos qui ont été tenus à notre élève, et en particulier par les menaces voilées faites sur les possibilités futures de réussir des concours de la Fonction Publique. Nous osons espérer qu’il ne s’agit là que d’un « dérapage verbal », car dans le cas contraire, ces propos porteraient en eux une grave atteinte aux principes mêmes de l’accès à la Fonction Publique. Plus largement, cette démarche plus que regrettable nous interroge fortement sur la légitimité d’un pouvoir qui en est réduit à exercer des pressions sur des lycéens pour chercher à imposer sa politique. Nous souhaiterions enfin savoir qui a demandé aux Renseignements Généraux d’effectuer cet « entretien ».

Pour faire part de notre mécontentement, et obtenir des réponses à nos questions, nous demanderons très vite une audience à M. le sous-préfet de Lens. D’ici là, nous réaffirmons notre solidarité pleine et entière à notre élève, et nous disons publiquement que nous ne tolèrerons aucune autre pression exercée sur lui ou sur un quelconque autre élève. Nous ne nous interdisons d’ailleurs aucune autre forme d’action pour faire connaître notre profonde colère.

Les enseignants du lycée Pablo Picasso (Snes, Cgt, Snalc) Les parents d’élèves du Lycée Picasso (FCPE)"


jeudi 4 décembre 2008

IUT, suite

"Un millier d'étudiants et d'enseignants des dix départements de l'IUT de l'université Paul-Sabatier a voté, jeudi à Toulouse, la grève jusqu'à lundi pour dénoncer les risques que la loi relative à l'autonomie des universités (LRU) fait peser selon eux sur leur filière, a constaté un journaliste de l'AFP.
Rassemblés devant un des bâtiments de l'université, les participants à l'assemblée générale, qui ont voté la grève à la quasi-unanimité, ont décidé d'envoyer des délégations porter une motion à la mairie de Toulouse, au conseil général de la Haute-Garonne, au conseil régional de Midi-Pyrénées pour informer sur la situation des IUT.
Des étudiants de Castres (Tarn) s'étaient joints à cette assemblée générale qui a également décidé la vente symbolique des IUT de Toulouse sur un site d'enchères d'internet.
"L'aspect positif des IUT est qu'il forme des jeunes qui rentreront rapidement dans la vie active", a déclaré à l'AFP Laurent Tournois, enseignant de l'IUT de génie mécanique et productique ayant pour spécialité les techniques aérospatiales.
Cet enseignant confie que son département avait reçu l'an dernier "une proposition pour 150 emplois de technicien supérieur" qui n'a pas pu être honorée. Selon ce professeur, les IUT coûtent plus cher que les autres départements, en raison des moyens techniques indispensables, d'où les craintes des grévistes de voir le budget refusé par les présidents d'université dans le cadre de la LRU.
A l'issue de l'assemblée générale, les étudiants ont procédé à un lâcher de ballons sur lesquels étaient inscrits "LRU - IUT à la rue" ou "Sauvez-nous".
A Auch, une manifestation a réuni entre 250 et 300 personnes, étudiants et enseignants aux cris de "Pécresse nous délaisse, IUT en détresse".
A Tarbes, étudiants et professeurs se sont mobilisés lors d'une assemblée général. Une délégation a été reçue à la mi-journée au conseil général des hautes-Pyrénées, une autre devrait l'être à la mairie de Tarbes.

mardi 2 décembre 2008

Les IUT de Midi-Pyrénées


"Plusieurs milliers d'étudiants en IUT de Midi-Pyrénées ont manifesté mardi à Toulouse, Auch et Tarbes pour dénoncer les risques que la loi relative à l'autonomie des universités (LRU) fait peser selon eux sur leur filière, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les étudiants, qui se sont déjà mobilisés il y a une semaine avec les responsables des instituts universitaires de technologie (IUT), estiment que "les budgets et l'intégrité des diplômes sont menacés". A Toulouse, qui compte 5.000 étudiants en IUT, 2.500 manifestants, selon les organisateurs comme selon la police, ont défilé au centre ville pendant deux heures mardi après-midi, et une délégation devait être reçue à la préfecture.
De 200 à 250 personnes suivant les évaluations ont fait de même à Auch. A Tarbes, ils étaient 300 selon la police à se rendre en direction de la préfecture. [...]

Le mouvement s'est organisé en dehors des organisations syndicales, avec des délégués des départements, ont souligné des membres du comité de lutte.
Les départements information et communication, technique de commercialisation et gestion des entreprises et administrations se sont mis en grève illimitée la semaine dernière à l'université Paul Sabatier. Une assemblée générale des dix IUT de Toulouse est en projet pour le début de semaine prochaine.



mercredi 26 novembre 2008

Demain jeudi 27 novembre 2008

7H45 - déploiement de la banderole "DARCOS TU NOUS CASSES ... L'ECOLE"
sur le pont de la rocade entre le quartier Papus et la fac du Mirail

9 h - AG au Mirail

12 h - Rassemblement à la Préfecture
.

mardi 25 novembre 2008

Et toi, tu fais quoi, le 5 décembre ?

PROPOSITION D'ELEVES POUR UN MOUVEMENT NATIONAL :


Vendredi 5 décembre opération classes vides contre les casses Darcos.

Le principe de l'"opération classes vides" du 5 décembre est simple. La jeunesse ne va pas en cours pour protester contre les mesures du gouvernement en matière d'éducation !

Nous faisons un appel aux futurs «délinquants» puisque pour l'Ump ce serait «génétique», aux jeunes anti sarkozystes, futurs chômeurs, futurs précaires, intellos, manuels, jeunes Musulmans, Chrétiens, Juifs, Bouddhistes, Françaises, Français, Étrangers, lycéen(e)s et édutiant(e)s sans papiers, au prétendus «cancres» collégiens, étudiants, lycéens, professeurs, proviseurs... à faire la plus grosse sèche et manif. d'étudiants de l'histoire !

Qu'allons nous faire ?

Manifester dans les villes et faire des actions "coup de poing" en bloquant par exemple nos établissements, des routes, des bâtiments administratifs, en informant la population en distribuant des tracts, en faisant des pics-nics sur de grandes places...

Si vous le pouvez, organisez des concerts sauvages ou autorisés dans l'après-midi ou le soir. Il faudra démarcher des orchestres, DJ... pour jouer sur la place ou votre lieu de rendez vous (demandez de l'électricité dans les cafés...). Prenez des initiatives pour que cette journée soit mémorable et permette une prise de conscience sur la dégradations des conditions d'enseignement. La bonne humeur sera de mise !

Pourquoi cela ?

Pour montrer notre désaccord envers les nouvelles réformes du gouvernement , de Darcos et de Sarkozy :

contre la suppression de postes de profs, de surveillants, de conseillers d'éducation, d'infirmiers... (90.000 d'ici 2012)

contre les classes surchargées, le redoublement impossible, la fin du suivi individuel...

contre la disparition d'options artistiques et de langues

contre la suppression des BEP et le passage du bac pro en 3 ans au lieu de 4 (baisse drastique du nombre d'heures de cours et donc suppression de matières)

contre la fin des filières ES, L et S et le passage au contrôle continu (le bac ne serait plus un diplôme national)

Contre la casse de l'éducation pour des raisons financières !

Demandons une éducation de qualité pour tous, gratuite, laïque, sans discrimination, pour offrir la même chance de réussir à tous les lycéens ! Il s'agira aussi de montrer que la jeunesse peut se mobiliser pour des questions de société qui la concernent. Par exemple sur l'écologie, les sans-papiers, la solidarité avec les SDF... Des quètes pourraient par exemple être organisées, l'argent récolté pendant les concerts, pour aider des associations comme les "restos du coeur".

Nous invitons donc tout le monde à ne pas aller en cours le Vendredi 5 Décembre !

http://classesvides-5dec.over-blog.fr/article-23578719.html

N'attendons cependant pas le 5 décembre pour nous mobiliser contre la casse du service public d'éducation !

L'audiovisuel public

Les radios et télés publics sont aujourd'hui en grève
contre un projet qui prévoit notamment
la nomination des patrons des chaînes TV par l'Elysée...

lundi 24 novembre 2008

Remettez-nous ça...

Une réunion des fédérations de l'Education Nationale (FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT,
FERC-CGT, FO, et SUD Education excusé) a eu lieu le 24 à 15 h suivie d'une
réunion avec FCPE, UNEF, UNL, JPA, CEMEA, Ligue de l'Enseignement. Elle
a débouché sur la décision d'organiser une
journée nationale de manifestations le mercredi 10 décembre.

jeudi 20 novembre 2008


plus de 30 % de grévistes profs à VH parait-il (donc une bonne soixantaine)
et moins de 2 % d'élèves (une 30aine) à la manif...

Jusqu'où ira-t-on ?


Ecoutez absolument ça :

http://db-maths.nuxit.net/repondeurLBSJS.mov
avec éventuellement cet article dans la Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/20/495235-Les-gendarmes-traquent-le-shit-dans-les-cartables.html

mercredi 19 novembre 2008

La journée de demain jeudi 20 novembre


Pour aller à
l'AG du Mirail (à la fac à 10 h 30) y'a sûrement moyen de demander une place dans leurs voitures aux profs qui y vont et qui devraient passer au lycée avant, sinon c'est le train, le bus, le métro...
(La dernière AG du Mirail y'avait 150 personnes, là ce sera forcément beaucoup plus).


Y'a peut-être une AG d'information / discussions / questions au lycée à midi (on attend la réponse du Proviseur, on saura à la récré de 10h).

Départ groupé ensuite pour ceux qui veulent, oui.

lundi 17 novembre 2008

VH

" Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.

Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.

On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !

Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé '.

Victor HUGO, dans Napoléon, le petit, éd. Actes Sud

Quoi, tu pensais à quelqu'un d'autre ?

dimanche 16 novembre 2008

Intro du texte Le double discours de la réforme de l’école signé Claire Saint-Germain
dans La revue internationale des livres et des idées, n°7 de sept-oct 2008

"Faire mieux avec moins", l’exercice est risqué auquel se livre le ministère de l’Éducation nationale, multipliant les coupes claires dans les effectifs des enseignants tout en promettant un suivi plus individualisé des élèves - prévoyant ainsi pour les lycéens un rendez-vous d’orientation annuel, sans annoncer d’augmentation du nombre de conseillers d’orientation ; limitant de facto la diversité des offres d’enseignement (les matières les moins suivies étant tout simplement supprimées) ; réduisant le nombre d’heures d’enseignement dispensé à tous ; promouvant la bivalence qui sortirait les professeurs de la tour d’ivoire de leur spécialisation et permettrait une gestion plus souple des remplacements ; convertissant les postes en heures supplémentaires ; autonomisant le parcours éducatif dans un encadrement pédagogique restreint etc. Tout cela serait faire "le choix de la qualité plutôt que de la quantité" comme l’a énoncé le président de la République.

samedi 15 novembre 2008

Des nouvelles du Portugal

Introduction de l'article de Daniel Matias dans le journal Courrier International :

"Plus de 120 000 enseignants ont défilé le 7 novembre dans les rues de Lisbonne pour dénoncer la politique du gouvernement. C'est essentiellement le nouveau système d'évaluation des professeurs – injuste, trop complexe et basé sur des critères purement économiques selon les syndicats enseignants – qui est dans le collimateur des manifestants. Déjà, le 8 mars, 100 000 professeurs avaient manifesté leur opposition à son entrée en vigueur. Du jamais vu au Portugal. Dans l'Expresso, le chroniqueur Daniel Oliveira prend leur défense : "Au lieu de préparer leurs cours, les professeurs perdent leur temps à se réunir et à remplir des grilles d'évaluation pour s'évaluer les uns aux autres dans un processus kafkaïen qui n'ajoutera pas une once de compétence au corps enseignant. Un mauvais système d'évaluation est pire que l'absence de toute évaluation : il consomme de l'énergie, il crée des injustices et alimente un mauvais climat dans les écoles."

vendredi 14 novembre 2008

La seconde de la rentrée prochaine

L'année sera répartie en deux semestres avec une semaine de bilan au milieu destinée à évaluer (par qui ?) ce qui s'est passé pour les options, s'il faut les conserver ou en changer (et techniquement, bonjour les emplois du temps !)

-Enseignements généraux : 26 heures par semaine répartis entre :
français, maths, physique-chimie, SVT, histoire-géo, LV1, LV2, EPS.

(ça fait pas grand chose par matière... et quels seront les contenus ? et où sont les SES ?)

- Accompagnement obligatoire de 3 heures par semaine :
remise à niveau / travaux interdisciplinaires/aide à l’orientation

(mais qui les assurera ?)

- Modules complémentaires : 6 h / semaine (4 options / an, à raison de 2 / semestre)

à choisir parmi :

Humanités- Littérature française
- Langues et culture de l’Antiquité : latin, grec
- Langues vivantes étrangères ou régionales
- Arts et histoire des arts

Sciences- Mathématiques
- Physique-chimie
- Sciences de la vie et de la Terre
- Informatique et société numérique

Technologies- Initiation aux sciences de l’ingénieur et de la production
- Initiation aux sciences médico-sociales
- Techniques d’atelier et de laboratoire
- Design
- Initiation aux technologies de l’hôtellerie et de la restauration
- Activités physiques et sportives

Sciences de la société- Sciences économiques et sociales
- Initiation aux sciences de gestion
- Histoire et géographie

C'est qui les 600 ?

Sur le site du Ministère on a lu :

"Xavier Darcos convie 600 représentants lycéens nouvellement élus à débattre du projet de réforme du lycée, le samedi 15 novembre 2008 à l’École Polytechnique (Palaiseau).

Au cours de cette journée intitulée « Les Ateliers du nouveau lycée », le ministre souhaite présenter aux lycéens les premiers axes de la réforme engagée et recueillir directement des pistes de réfl­exion et de proposition pour construire le nouveau lycée républicain.

Les participants sont issus d’un panel représentatif de 600 lycées de l’enseignement général et technologique, couvrant l’ensemble des académies de métropole et d’outre-mer. Ils ont été désignés par leurs pairs au sein des conseils des délégués pour la vie lycéenne (C.V.L.) récemment renouvelés.

Des séances plénières en alternance avec des ateliers de travail viendront ponctuer cette rencontre devant permettre aux lycéens de s’exprimer sur les différents aspects du futur lycée.

Le ministre participera à la séance plénière de clôture à 16 h 30.

Par ailleurs, un forum consacré à la réforme du lycée est ouvert, depuis le 6 novembre, sur le site Internet du ministère de l’Éducation nationale www.education.gouv.fr

Enfin, le ministre rappelle qu’il a signé, le 3 juillet dernier, avec les trois organisations lycéennes, un texte traduisant un ensemble de convergences sur les objectifs et principes directeurs de la réforme du lycée."

samedi 8 novembre 2008

Salle Castelbou

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La réunion du collectif "
Tous ensemble" (annoncée ici, voir blog du 22) a eu lieu ce matin.
Présence majoritaire des enseignants, pas de lycéens.

Ont été posées des questions :
- faut-il agir avec ou en dehors des syndicats ?
- comment combattre le manque d'information qu'on constate toujours ?
- quels sont les ingrédients qui ont permis à la mobilisation contre le CPE de réunir tant de monde et donc d'avoir une certaine efficacité ?
- quelles sont les modalités de lutte efficaces ?
- et surtout : faut-il aller directement vers l'interprofessionnel (réunir les colères de tous les domaines du Service Public) ou d'abord s'organiser séparément (Education, France Telecom, Météo, SNCF, Poste, impôts, santé...) ?

On se retrouve à l'AG du Mirail le jeudi 20 novembre à 10 h 30
et à la manifestation qui partira à 14 h de la Place Arnaud Bernard.
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mercredi 29 octobre 2008

A tomber par terre

Extrait d'article du Courrier International de ce 29 octobre :
Francesco Cossiga, qui était ministre de l'Intérieur lorsque éclata le mouvement de révolte juvénile de 1977, se laisse aller à une petite leçon de pratique institutionnelle. Il suggère au responsable actuel de l'Intérieur, Roberto Maroni, de "faire ce [qu'il] avait fait à l'époque", à savoir "d'abord laisser tomber les lycéens : imaginez seulement ce qui se passerait si un petit jeune était tué ou grièvement blessé". Ensuite "laisser faire les étudiants. Retirer les forces de police des universités ; infiltrer le mouvement avec des agents provocateurs prêts à tout et laisser, pendant une dizaine de jours, les étudiants saccager les magasins, incendier des voitures et mettre les villes à feu et à sang ". Après, "les forces de l'ordre devraient être sans pitié et les envoyer tous à l'hôpital. Les arrêter serait inutile, car les juges les libéreraient aussitôt : il faut les passer à tabac, ainsi que les professeurs qui les inspirent. Pas les plus âgés, mais les toutes jeunes enseignantes oui. N'oubliez pas que les Brigades rouges sont nées dans les universités."

mercredi 22 octobre 2008

Réunion de la CLT

Ce mercredi, une réunion de la CLT a eu lieu.
Les infos ont mal circulé et il n'y avait finalement que 5 lycées représentés :
les Arènes (où il n'y a plus de filière Arts plastiques cette rentrée), Bellevue, Toulouse Lautrec, le lycée agricole et Victor Hugo.

Chacun a dit ce qui s'était passé dans son lycée depuis la rentrée (essentiellement des AG et des tracts d'info sur les réformes et sur Edvige). L'élève représentant le lycée agricole (ils relèvent du Ministère de l'agriculture) a expliqué que les élèves sont motivés et furieux face aux problèmes particuliers auxquels ils vont devoir faire face : ils passeraient de 25 à 35 par classe, des filières seraient supprimées, des subventions disparaitraient...

Un bilan de l'an dernier concernant la CLT a amené à conclure que :
- l'existence de la CLT est utile
- les contacts profs / élèves doivent être plus nombreux
- les actions doivent être collectives au maximum (inter-lycées) plutôt qu'individuelles

Une manifestation aura lieu jeudi 20 novembre
(manifestations dans toute la France à l'appel de tous les syndicats)
ainsi qu'une AG au Mirail

La prochaine CLT se tiendra le dimanche 16 novembre.
Le rendez-vous est fixé à 15 h au Capitole.

Le samedi 8 novembre à 10 h est organisée une réunion
ouverte à "tous les types de militants" salle Castelbou
(22 rue Léonce Castelbou, métro Compans, quartier Arnaud Bernard).


lundi 20 octobre 2008

Derniers mots du Ministre

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Dimanche soir, après la manifestation nationale à Paris, X. Darcos s'est exprimé, entre mépris et mauvaise foi :
"On nous avait dit (?!) ça va être la mère de toutes les manifestations. C'est une manifestation sans doute importante, mais ce n'est pas, sans aucun doute, ce que les manifestants attendaient [...] Ce que je constate, c'est qu'une fois de plus il s'agit de demander des moyens supplémentaires, il s'agit de parler de choses matérielles." (source Le Figaro)

En outre il a déclaré (ou confirmé) que :
- les horaires au lycée seraient de 27 h (diminution de 1 à 3 h)
- l'année scolaire serait construite en deux semestres durant lesquels les cours seraient répartis entre un tronc commun (maths, français, histoire-géo, deux langues vivantes, EPS, physique et SVT) et des options (une spécialité) qui pourraient être changées au second semestre.
- qu'il n'y aurait pas de suppressions de postes au lycée l'an prochain.

Demain, mardi matin, il tiendra une conférence de presse. Connaîtra-t-on enfin la réforme de l'année de seconde ? (qui doit être mise en place dès la rentrée).
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dimanche 19 octobre 2008

Extraits de dépêche AFP pour ce dimanche 19 octobre

Plusieurs dizaines de milliers de personnes, 80.000 selon les organisateurs et 32.000 selon la police, ont défilé dimanche à Paris, sous le soleil et dans la bonne humeur, pour demander au gouvernement d'investir dans l'éducation à l'heure de la crise, au lieu de supprimer des postes.

De la place d'Italie à la Bastille, une majorité d'enseignants, des étudiants, des lycéens et des parents d'élèves de la FCPE ont manifesté, à l'appel de 47 organisations, pour que l'éducation "reste une priorité". [...]

La mobilisation survient quelques jours avant l'examen à l'Assemblée le 4 novembre du budget 2009 de l'Education, qui prévoit 13.500 suppressions de postes, après 19.700 au total en 2007 et 2008. [...]

Défilant juste après le carré de tête de la manifestation, les maîtres des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) étaient venus nombreux pour protester, aux cris de "Rased, vivants!", contre les 3.000 suppressions de postes les concernant annoncés pour 2009.
Ces "Rased" de primaire (écoles maternelles et élémentaires) n'aideront plus les écoliers en difficulté comme aujourd'hui mais seront réaffectés devant des classes entières. [...]

"Une enquête montre qu'on est largement compris", a-t-il ajouté (le secrétaire général de la FSU Gérard Aschieri), en référence au sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France selon lequel 69% des personnes interrogées jugent la mobilisation "justifiée". [...]

Pour sa part l'Unef, principale organisation étudiante, a indiqué qu'elle allait appeler prochainement à des assemblées générales (AG) dans toutes les universités contre la "dégradation des conditions de vie et d'études".

mercredi 15 octobre 2008

Non, Edvige, non !

Manifestation
jeudi 16 octobre
18 h place du Capitole

pour dire non au fichier qui veut répertorier tous ceux qui jouent "un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif"

pour dire non au fichier qui présume de la culpabilité dès 13 ans, sans qu'il y ait besoin d'infraction

pour dire non au fichier ouvrant l'enquête sur tous et chacun !
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mardi 14 octobre 2008

Des lacrymos contre nos grenouilles


Poursuite de la casse des Services Publics :

la fermeture de plus de la moitié des centres de Météo France est annoncée.


Cette nuit (du 14 au 15 octobre)
les CRS sont venus briser le blocage des météos grévistes
venus de partout en France.

lundi 13 octobre 2008

Cette semaine...

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- les examinateurs du permis de conduire sont en grève. (Une réforme du permis de conduire est annoncée). Ils demandent à être un peu plus nombreux afin que les jeunes n'attendent plus des mois pour pouvoir passer le permis dans certaines régions, cela leur permettrait aussi de remplir leur seconde mission : inspecter les auto-écoles. Grève suivie à 60 %.

- les chirurgiens sont en grève. (Une réforme du système de santé devrait être présentée prochainement aux Ministres). Ils demandent l'abandon du projet d'un nouveau secteur tarifaire qui "risque de dégrader l'offre de soins", la suppression du blocage des tarifs de remboursements pour les patients ("aujourd'hui un des plus faibles d'Europe") et une meilleure prise en charge des dépassements d'honoraires par les mutuelles. Ils réclament enfin d'être invités aux négociations concernant la Sécurité Sociale.

- les météos sont en grève. (La fermeture de la moitié des centres météos a été décidée par le gouvernement). Cette grève se poursuivra sur l'ensemble de la semaine, demain mardi est organisé un rassemblement national à Toulouse. Grève suivie de 70 à 80 %.


samedi 11 octobre 2008

Mais qui revoilà ?

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Mais c'est-y pas la CLT qui s'annonce ?
Enfin le retour de la Coordination des Lycées Toulousains !
Premières retrouvailles prévues mercredi 22 octobre.

D'ici là, "pour un mouvement interprofessionnel",
"le collectif pour un tous-ensemble-en-même-temps"
invite tous et toutes le samedi 18 octobre à 10 h
à une "rencontre des militants de lutte"
Salle de la Commanderie
6 rue du Lieutenant Colonel Pelissier.
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jeudi 9 octobre 2008

Le SNES ne cautionne pas

Le Snes-FSU, principal syndicat enseignant des collèges et lycées, a annoncé ce jeudi qu'il se retirait de la discussion sur la réforme du lycée, exigeant le maintien de la spécificité de la voie technologique et refusant une éventuelle réduction des horaires des lycéens.

Réaction du Ministre : il
"entend poursuivre les discussions avec les autres organisations signataires ainsi qu'avec l'ensemble du monde enseignant, les parents, et les lycéens pour mener à bien les évolutions souhaitées par l'ensemble de la communauté scolaire".

Le "principal syndicat" ça ne signifierait pas : un gros sous-ensemble "du monde enseignant" ?

mercredi 8 octobre 2008

Ya quoi, jeudi 16 octobre ?

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Le ministre de la Défense s'est interrogé publiquement sur certains contenus du fichier de renseignement Edvige qui permet de recenser dès 13 ans des personnes jugées "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public".

Et vous, vous faites quoi, pour la sainte Edwige ?

(voir aussi le post du 13 juillet pour plus d'infos).


samedi 4 octobre 2008

Sarkozy à Bercy ?

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Finalement non, il a annulé son show devant 12.000 apprentis européens.
Il avait pourtant été présenté, n'est-ce pas ?...


Envie de faire deux remarques :
- la constance étonnante de la présentatrice mais surtout
- la façon dont ce ne sont pas les fonctions qui sont huées mais bien le nom...
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dimanche 28 septembre 2008

Budget et éducation

Les 13.500 emplois supprimés touchent prioritairement les RASED (aide aux élèves en difficulté), les TZR (remplaçants non titulaires d'un poste) et les stagiaires. Le gouvernement confirme (projet de loi de finances du 26 septembre) ce chiffre de 13.500 suppressions de postes dans l'enseignement scolaire public et privé, 6.000 dans le primaire et 7.500 dans le secondaire (dont 1.000 dans le privé).
Dans le primaire, le gouvernement annonce la création de 500 postes "pour faire face à l’augmentation du nombre d’élèves". Mais parallèlement il supprime 6.500 postes.
Dans le secondaire, le gouvernement annonce 600 nouveaux postes dans "les lycées difficiles". Mais parallèlement 8.100 postes sont supprimés en ramenant sur poste fixe 1.450 stagiaires, 1.000 mises à disposition et 3.350 remplaçants.

[Source : "Le Café pédagogique"]

samedi 27 septembre 2008

Naissance d'un site collectif

21 organisations, des syndicats (Sgen, Cgt, Unsa, Fsu, Sud), des mouvements pédagogiques, les lycéens de l'Unl et de la Fidl, les parents de la FCpe, la Ligue de l'enseignement) se regroupent dans un site commun :
Un pays, une école, notre avenir.

dimanche 21 septembre 2008

Musique !

Le 15 septembre, X. Darcos et C. Albanel (Ministre de la Culture et de la Communication) ont signé six conventions de partenariat dans le domaine musical avec :

- La Cité de la musique, qui mettra à disposition des établissements scolaires les ressources de sa médiathèque. Un portail spécifique sera mis en place pour accéder à ces ressources musicales (guides d'écoute, concerts, ressources audiovisuelles, dossiers pédagogiques multimédias).
- Le "Hall de la chanson", pour mettre en valeur ce patrimoine spécifique.
- L'IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) qui travaille déjà avec l'Education nationale (applications logicielles "MusiqueLab").
- Les Jeunesses musicales de France (dont l'objectif est de proposer l'accès à la musique vivante au plus grand nombre de jeunes possible).
- Radio Classique
- France Musique.

Source : http://www.educnet.education.fr/actualites/actualite.php?th=actu#G20080916

vendredi 19 septembre 2008

Le calendrier du Ministre (site éducation.gouv)

  • Septembre-octobre 2008 : approfondissement de la concertation bilatérale et multilatérale autour de la maquette pédagogique concertée et de ses conséquences ; approfondissement des simulations organisationnelles correspondantes.

  • Fin octobre 2008 : décision du ministre sur les grands principes d'organisation du nouveau lycée.

  • Novembre - décembre 2008 : affinement de la maquette notamment pour la seconde ; lancement du travail sur les programmes, notamment pour la seconde ; approfondissement de la concertation sur la maquette et les conséquences en matière de fonctionnement des établissements, d'exercice du métier d'enseignant, de vie lycéenne.

  • Décembre 2008 : décision du ministre sur le projet définitif de seconde et les aspects essentiels du cycle terminal ; mise en place des consultations formelles (notamment CSE et sans doute CNESER, autres instances nécessaires ou souhaitées) ; démarrage du travail règlementaire dans les services concernés.

  • Janvier-juin 2009 : préparation de la rentrée dans les académies ; affinement de la maquette pédagogique du cycle terminal et des modes de validation, concertations corrélatives et décisions correspondantes du ministre ; saisine des instances concernées ; poursuite en parallèle du travail sur les programmes et adoption des programmes (définitifs ou provisoires) de seconde.

  • Septembre 2009 : nouvelle seconde.

  • Septembre - décembre 2009 : achèvement du travail sur les programmes du cycle terminal, approbation de tous les nouveaux programmes.

  • Septembre 2010 : première année du nouveau cycle terminal.

  • Septembre 2011 : deuxième année du nouveau cycle terminal.

  • Juin 2012 : première session du baccalauréat consécutif à la réforme.

jeudi 18 septembre 2008

"Dispositif de réussite scolaire"

telle est l'appellation qui concerne 200 lycées de France sélectionnés (sur quels critères ? je ne sais pas. Y a l'info quelque part ?)

Parmi eux, 6 lycées de l'académie dont 4 sur Toulouse : le Mirail, Rive Gauche, Toulouse Lautrec et M. Berthelot (appelez-le Maurice, comme le Ministre, voir ci-dessous le document émanant du Ministère... et oubliez Marcelin !)

Dans le cadre de ce dispositif, on aurait proposé aux élèves de première et de terminale volontaires un "stage d'été" durant la deuxième quinzaine d'août et également (depuis la rentrée) un "appui personnalisé en fonction des besoins des élèves".
Qui a des potes dans ces lycées ? qui a entendu parler de quelque chose de concret ?

Ici la circulaire de l'époque (juin 2008).


mardi 16 septembre 2008

Le "code de paix scolaire"

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... c'est la proposition du jour de Monsieur Darcos. Il s'agit d'un texte dont il a demandé la rédaction à un magistrat. Ce texte devra pouvoir être applicable à tous les établissements scolaires et devra permettre de gérer les problèmes de comportement et de violence et prévoir les sanctions.

C'est nos Proviseurs et nos CPE qui doivent être contents !
Mais alors... j'avais pas compris... ils faisaient quoi, jusqu'à présent ?

Et sinon pour la dépêche AFP sur le sujet faut cliquer.
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lundi 15 septembre 2008

Jeux olympiques, effet tardif ?

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Dernière proposition du Ministre : une médaille quand on obtient le bac.
Or, argent, bronze selon la mention. On est contents.
(Et comme l'a demandé le président de l'UNL : à quand le retour des bons-points ?)

A part ça, on parle quand des vrais problèmes de l'Education ?
On met quand à plat les propositions de réforme du lycée ?
On se bat quand et comment contre l'échec scolaire ?

Mais le fait est que ça marche bien : tout le monde parle des médailles...
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dimanche 14 septembre 2008

Ca craint pour nos ptits frères et soeurs

Hier on a beaucoup entendu que l'école maternelle française était montrée en exemple.
On a beaucoup expliqué comment et pourquoi une scolarisation précoce pouvait intervenir contre l'échec scolaire.

Aujourd'hui on entend ça :


Il ne sait donc pas qu'on n'accepte pas l'inscription des enfants qui ont encore besoin de porter des couches, c'est dire à quel point il est au courant, à quel point il échange avec les enseignants ! Alors pas de quoi s'étonner qu'il ne connaisse pas non plus les missions de la maternelle.

samedi 13 septembre 2008

Démagogie en Darcosie ?

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X. Darcos est venu à la télé jeudi 11. Vous l'avez vu ? Moi pas, je l'ai pas su :(

Aujourd'hui il y a un article dans le journal le Monde qui informe des grandes lignes de sa prestation et fait surtout part d'un projet que voilà :

un à deux élèves doivent être élu(s) par établissement pour participer à une rencontre-débat fin octobre sur les réformes du lycée.

Même à supposer qu'il y ait un seul lycéen par établissement, ça ferait 4.200. On fait quel genre de débat quand on est 4.200 ? On va pas plutôt écouter sagement sans pouvoir rien dire, juste ensuite pour pouvoir prétendre que les lycéens ont été invités à s'exprimer ?

Bon, d'accord, pas de mauvais esprit, pas de procès d'intention. On va attendre de voir la suite des infos pour savoir comment ça doit s'organiser...
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mercredi 10 septembre 2008

Edvige fait couler beaucoup d'encre

On parlait ici du fichier EDVIGE le 13 juillet (voir le post ci-dessous). Le scandale a pris depuis des proportions, nombreux sont ceux qui, à gauche comme à droite, ont enfin réalisé que la présomption de culpabilité était inacceptable... et encore plus pour des jeunes dès 13 ans... et tout le reste.

Si pour vous c'est non, c'est là : http://www.nonaedvige.ras.eu.org/
(fichera t-on les signataires ? :-) )

Mais aujourd'hui si on revient sur le sujet, c'est que Jean-Jacques Reboux
semble proposer une autre modalité... voir ici sur le blog du 7 septembre de Phil de Jonckheere...

Et sinon, y'a aussi CRISTINA qui se met en place et dont on ne parle pas encore, et BASE ELEVES pour les scolaires dont on ne parle plus...
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dimanche 7 septembre 2008

Les appels à mobilisation

Trois dates sont déjà connues :

-le jeudi 11 septembre : journée nationale de mobilisation dans l'Education. Pas d'appel à la grève mais à des "initiatives diverses"... prendrons-nous des initiatives ? lesquelles suggérez-vous ?

- le mardi 07 octobre : mobilisation interprofessionnelle à l'occasion de la "journée mondiale pour un travail décent".

- le dimanche 19 octobre : manifestation nationale à Paris (et en province ?) à l'appel des syndicats de profs, des organisations lycéennes et étudiantes et de la FCPE.

samedi 6 septembre 2008

Lettre ouverte d'un Ministre à un autre

Jack Lang, qui fut Ministre de l'Education, fait paraître un livre : L'Ecole abandonnée, lettre ouverte à X. Darcos (éditeur Calmann-Lévy, 8 €) dans lequel il expose :

"Cette école au rabais, vous la fondez sur trois principes :
- la réduction du temps d'enseignement
- l'appauvrissement des programmes
- l'asphyxie des moyens."

Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur :
un article dans Libé ici
un article dans le JDD ici.

vendredi 5 septembre 2008

jeudi 4 septembre 2008

Tristes

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Nous avons appris aujourd'hui le décès de Monsieur Alain Buenache, conseiller d'orientation au lycée depuis des années. Il était absent depuis plusieurs mois pour raisons de santé.
Tous ceux qui le connaissaient, élèves comme professeurs, appréciaient sa gentillesse, son humour et sa disponibilité constantes.
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mercredi 3 septembre 2008

Extrait d'un article du journal "Le Monde" du 03 septembre

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" Ces mesures [de soutien] toutefois ne font pas oublier les 11 200 suppressions de postes qui s'appliquent dès cette rentrée ni les 13 500 prévues pour 2009, qui motivent l'essentiel de la contestation. Les syndicats d'enseignants ont prévu une première journée nationale d'action le 11 septembre. Le ministre, quant à lui, a profité de la rentrée pour annoncer une nouvelle mesure : il propose aux lycéens des "semaines de stages d'anglais oral intensif" aux vacances de février et pendant les congés d'été. "
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samedi 23 août 2008

Si vous êtes là...

On a reçu ça :

"Une AG inter-établissements est prévue
mercredi 27 août à Toulouse de 16h à 18h à la Bourse du Travail (salle Jean Jaurès, place Saint-Sernin).

Le pouvoir actuel est déterminé à casser toutes les avancées sociales, économiques et démocratiques depuis 1936.
Pour l'empêcher il faut un tous ensemble en même temps, avec tout le monde !
Les gens en ont assez des journées de protestation, des grèves inutiles, des rivalités syndicales, des querelles d'appareil, du syndicalisme d'accompagnement et de capitulation.
Les gens veulent l'unité, de l'audace, un syndicalisme utile et efficace pour se défendre et développer nos revendications."

dimanche 13 juillet 2008

Scandaleuse Edvige

'
"Un décret du 27 juin 2008 a soulevé l’indignation de la Ligue des Droits de l’Homme, du Syndicat de la magistrature, du Syndicat d’éducateurs SNPES PJJ (FSU), de la LCR, du PCF et du PS, car il autorise désormais le fichage, sous le doux nom de fichier "EDVIGE", de toute personne « ayant sollicité, ou exercé un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». En clair, tous les citoyens s’étant un jour investis dans la vie publique. On est vraiment dans le film La vie des autres puisqu’il s’agit bien de centraliser dans un fichier policier les opinions politiques ou syndicales de tout un chacun, pour peu qu’il soit secrétaire de section syndicale, conseiller municipal, ou membre d’un comité d’entreprise ...

Il est également prévu de ficher toute personne de plus de 13 ans, tout groupe ou organisation dont l’activité est « susceptible de porter atteinte à l’ordre public » et de permettre aux services de police « d’effectuer des enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois ou à certaines missions ». Donc, les mineurs considérés comme menaçants par la police figureront dans Edvige, ainsi que toute personne qui voudra passer un concours administratif, ou avoir un emploi dans la sécurité."

Ceci est un extrait d'article publié sur l'excellent site de la LDH-Toulon. Lisez la suite de cette analyse d'Evelyne Sire-Marin (magistrat) en cliquant ici

jeudi 10 juillet 2008

Des gros communicants...

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Le budget "communication" du gouvernement
était de 5,7 millions d'euros en 2008. Belle somme, non ?
Ben en 2009 il est prévu qu'il passe à 22,4 millions d'euros, soit une multiplication par 4 à peu de chose près.
[Info du journal "Le Canard enchaîné" du 09 juillet]

Quant au budget prévisionnel officiel de la Présidence de l'Union Européenne par Nicolas Sarkozy (et ce n'est qu'une prévision !) il est annoncé à 190 millions d'euros soit une multiplication par 3 par rapport à la dernière présidence française de l'UE.
[Info de RFI au 1er juillet]

Et pour Bernard Tapie ? C'est 395 millions d'euros qui doivent sortir des poches des contribuables.

Mais n'oubliez pas ce que l'on ne cesse de répéter :
1) Les caisses de l'Etat sont vides.
2) Le pays (et surtout le citoyen) doit faire des économies sur tout...
d'autant que les produits alimentaires de base (genre pâtes) ont pris 20 %
et que les derniers chiffres de l'INSEE annoncent que près de 8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en France (moins de 880 € par mois) soit plus de 13 % de la population...

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mercredi 9 juillet 2008

Plus ou moins ?

Le gouvernement annonce une revalorisation de 2.5 % des bourses étudiantes pour la rentrée.

Au premier regard il semble y avoir de quoi se réjouir, mais...
- l'INSEE prévoit une inflation de 3.2 % pour 2008
- le prix du ticket repas en restau-U augmente
- les droits d'inscription augmentent de 4.3 %
- la sécu étudiante va sans doute augmenter (chiffre pas encore connu).

Bonnes inscriptions quand même aux heureux possesseurs du bac !

mardi 8 juillet 2008

Dans Le Monde du jour...

...un article de Vincent Duclert, historien, sur les rapports entre les intellectuels et la politique. Pour vous donner envie de le lire, voilà l'exposition de principes dans son dernier paragraphe :

"Que les sphères du pouvoir politique et de l'activité intellectuelle sont nécessairement séparées. Que la démocratie doit accepter voire souhaiter la critique des institutions par un usage libre des savoirs. Que l'élection et le vote n'épuisent pas la représentation de la société et de ses problèmes. Que la vie publique est l'espace premier de l'information, du débat et de la confrontation. Que la défense de la vérité peut aller jusqu'à s'opposer à son propre pays, comme l'écrivit Germain Tillion. Et que c'est l'honneur d'un pays comme la France de reconnaître cette contribution des intellectuels à la politique."

www.lemonde.fr/

lundi 7 juillet 2008

Un courrier du Collectif "Pas de vacances pour X. Darcos"

Monsieur Xavier Darcos,


Nous vous écrivons suite à votre intervention sur France Inter ce dimanche 6 juillet vers 18h30. Nous tenons à vous préciser que nous n'avons pas été convaincus par les explications que vous avez données à la journaliste Laurence Thomas.

Nous avons même été choqués par l'expression « enfants assignés à résidence » que vous avez employée lors de votre réponse sur la suppression de la carte scolaire. L'école n'est pas une prison ni un centre éducatif fermé.

Vous balayez d'une phrase un rapport indépendant sur la carte scolaire commandé par vos service mais qui vous est défavorable et mettez en avant une étude que personne n'a vue, issue de vos propres services à Paris qui prouvent tous les jours leur indépendance (voir les sanctions sur Dominique Piveteaud).

Vous osez affirmer que vos programmes ont été écrits par des gens compétents alors qu'ils sont rejetés par toute la communauté scientifique, éducative et même des anciens ministres avec qui vous avez travaillés.

Vous soutenez qu'il y a eu des concertations lors de l'élaboration de ces nouveaux programmes : « une journée de liberté par enseignants pour réagir » alors que les livres étaient déjà imprimés et que seuls quelques petites modifications à la marge étaient possibles.

Nous avons cru comprendre que vous n'agissiez que dans l'intérêt des enfants. Pouvez-vous alors nous expliquer comment, avec 2 heures de moins par semaine, moins de professeurs (11000 cette année et 80 000 sur 5 ans), vous allez leur apprendre plus de choses (programme alourdi en mathématiques et en français) et plus efficacement. Excusez notre esprit logique mais cela nous semble incompatible.

Vous défendez vos 2 heures de soutien par semaine pour les élèves en difficultés, mais vous oubliez de préciser que vous avez pris ces 2 heures à tous les élèves et que vous risquez de faire naître ou amplifier des difficultés chez d'autres élèves qui ne pourront plus profiter du RASED (Réseau d'Aide aux Élèves en Difficulté). Ce soutien pendant le temps scolaire organisé avec du personnel spécialisé et qualifié, qui connaissait les enfants, permettait d'apporter une aide efficace sans les stigmatiser, ni les priver de moment de détente ou de vacances.

Vous avez gardé le meilleur pour la fin : le SMA (Service Minimum d'Accueil) et surtout son article 2 qui donne la possibilité à l'Éducation Nationale de ne plus remplacer ses professeurs absents pour raison de santé (maladie ou congé maternité) ou de formation et qui transforme l'obligation d'éducation de l'État en une obligation d'accueil des enfants par les communes.

Vos réformes n'ont été en aucune manière réfléchies dans l'intérêt des enfants mais quasi uniquement dans l'optique d'économie à court terme (moins de profs, moins d'heures pour les élèves donc pour les ADSEM et AVS), moins de remplacement en primaire,...).

Avez vous vraiment pensé à l'avenir de nos enfants ?


Collectif « Pas de vacances pour Xavier Darcos »

mercredi 2 juillet 2008

Eric Besson, Secrétaire d'Etat à la prospective...

... a rendu son rapport intitulé "l'employabilité des jeunes issus de l'enseignement professionnel" (ça existe alors, le mot employabilité ?!)

Ce rapport conclut qu'il faut continuer à développer l'apprentissage parce que c'est une formule qui marche bien, mais aussi, quelle surprise, qu'il est est justifié de prévoir le Bac pro en 3 ans et non plus 4. Il parait que ça augmentera le niveau de qualification (si quelqu'un comprend comment et pourquoi on améliore le niveau en supprimant une année scolaire, dites-le nous !).
La réforme devrait être mise en place à la rentrée 2009, mais 10.000 élèves "testeraient la formule" dès cette rentrée. Le nombre de "lycée de métiers" (ce ne sont plus des "lycées pro") devrait beaucoup augmenter. D'un peu plus de 400 actuellement, 800 seraient prévus en 2010.

Cliquer ici pour le .pdf du Ministère.