jeudi 4 décembre 2008

IUT, suite

"Un millier d'étudiants et d'enseignants des dix départements de l'IUT de l'université Paul-Sabatier a voté, jeudi à Toulouse, la grève jusqu'à lundi pour dénoncer les risques que la loi relative à l'autonomie des universités (LRU) fait peser selon eux sur leur filière, a constaté un journaliste de l'AFP.
Rassemblés devant un des bâtiments de l'université, les participants à l'assemblée générale, qui ont voté la grève à la quasi-unanimité, ont décidé d'envoyer des délégations porter une motion à la mairie de Toulouse, au conseil général de la Haute-Garonne, au conseil régional de Midi-Pyrénées pour informer sur la situation des IUT.
Des étudiants de Castres (Tarn) s'étaient joints à cette assemblée générale qui a également décidé la vente symbolique des IUT de Toulouse sur un site d'enchères d'internet.
"L'aspect positif des IUT est qu'il forme des jeunes qui rentreront rapidement dans la vie active", a déclaré à l'AFP Laurent Tournois, enseignant de l'IUT de génie mécanique et productique ayant pour spécialité les techniques aérospatiales.
Cet enseignant confie que son département avait reçu l'an dernier "une proposition pour 150 emplois de technicien supérieur" qui n'a pas pu être honorée. Selon ce professeur, les IUT coûtent plus cher que les autres départements, en raison des moyens techniques indispensables, d'où les craintes des grévistes de voir le budget refusé par les présidents d'université dans le cadre de la LRU.
A l'issue de l'assemblée générale, les étudiants ont procédé à un lâcher de ballons sur lesquels étaient inscrits "LRU - IUT à la rue" ou "Sauvez-nous".
A Auch, une manifestation a réuni entre 250 et 300 personnes, étudiants et enseignants aux cris de "Pécresse nous délaisse, IUT en détresse".
A Tarbes, étudiants et professeurs se sont mobilisés lors d'une assemblée général. Une délégation a été reçue à la mi-journée au conseil général des hautes-Pyrénées, une autre devrait l'être à la mairie de Tarbes.

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