mardi 24 juin 2008

Ce "service minimum" c'est quoi ?

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Demain ce projet de loi concernant les écoles va être examiné par le Sénat. Jusqu'alors on avait compris qu'il s'agissait, en cas de grève, de remplacer les enseignants grévistes par du personnel municipal pour "garder les enfants". On n'était déjà pas réjouis mais on comprenait bien en quoi c'était démagogique.
Aujourd'hui on entend une nouvelle version : la loi serait ainsi formulée qu'elle permettrait de remplacer un enseignant par un "service d'accueil" assuré par la municipalité, sans autre précision. Faut-il aller jusqu'à comprendre qu'un enseignant absent ne sera plus remplacé par un autre enseignant (remplaçant), mais par un système de garderie ? Suppressions de postes d'enseignants "sur zone de remplacement" et économies substantielles à l'horizon ?

samedi 21 juin 2008

Monsieur Soula

C'est avec beaucoup de tristesse que je vous informe du décès de Christian Soula,
professeur de physique au lycée
et gestionnaire du réseau informatique avec D. Delagnes durant plusieurs années.
Il s'est battu contre la maladie jusqu'au bout avec beaucoup de dignité.

Ses obsèques auront lieu mardi à 15 h à l'église de Saverdun.

Nos pensées les plus chaleureuses à ses fils.

A prévoir samedi prochain


Le 28 juin, 1001 écoles un peu partout en France
ouvriront leurs portes pour ce dernier samedi de classe,
afin de débattre de l'avenir de l'école.

"L'école est finie ?", c'est :

- une matinée où les écoles vont s'ouvrir aux parents, élus, artistes, journalistes... afin de leur montrer la réalité de l'enseignement en France aujourd'hui (loin des clichés et des stéréotypes) et ainsi mieux faire partager leurs inquiétudes pour l'avenir

- une matinée pour partager un moment culturel agréable (pièce de théâtre, petit concert acoustique, lecture offerte par un écrivain...)

- une matinée conviviale et citoyenne pour débattre ensemble de l'avenir de l'école

- une matinée pour montrer que de nombreuses écoles en France se mobilisent pour l'avenir de l'école

- une matinée pour (continuer) d'informer sur les DANGERS (et vices cachés !) des mesures Darcos.


http://lecole.est.finie.over-blog.com/

vendredi 20 juin 2008

Réunion inter-établissements

La prochaine réunion inter-établissements aura lieu le mardi 24 juin à partir de 17 h, à la Bourse du Travail, Place Saint Sernin à Toulouse.

Ensemble, personnels de l'Education Nationale, parents d'élèves, lycéens et étudiants, syndiqués ou non, réfléchissons aux moyens d'organiser la résistance face aux attaques qui pleuvent !

Proposition d'ordre du jour :

1) analyse du mouvement de cette année

2) comment organiser, à différentes échelles, la poursuite du mouvement dès la rentrée ?

lundi 16 juin 2008

Notre Proviseur

Nous avons appris avec stupeur le décès brutal de Monsieur Lévy,
le Proviseur de notre lycée.

Nous voulons ici lui rendre hommage
et dire à sa famille combien nous sommes sensibles à sa peine.

La cérémonie aura lieu jeudi à l'église Ste Radegonde de Colomiers.
Ceux qui souhaitent manifester leur solidarité par un don
(élèves, parents ou profs) peuvent le faire auprès de la gestionnaire.

samedi 14 juin 2008

Un peu moins fichés... ou juste autrement ?

Depuis des mois, dans le premier degré (maternelles et primaires), parmi les raisons du mouvement des parents et enseignants, figure l'opposition à une base de données nommée "Base élève". Ce système de gestion informatisée des élèves "porte atteinte aux libertés individuelles et au droit à la protection de la vie privée". Ce logiciel du ministère de l’Education nationale regroupe de nombreuses informations destinées aux écoles mais aussi aux communes et aux administrations. (Des dossiers présentant le sujet sont disponibles sur le site de Sud Education ou sur celui de la Ligue des Droits de l'Homme de Toulon par exemple).

Au départ "base élèves" comportait 59 rubriques donnant des informations sur les enfants et leurs familles, incluant certaines relevant du secret médical et du domaine confidentiel. Pour la plupart ces informations qui jusqu'alors restaient dans les écoles, seront maintenant transmissibles durant quinze ans. Dans le secondaire (collèges et lycées) l'équivalent de "base élèves" s'appelle "fichier Sconet".

Une première vague de fortes protestations à permis de faire enlever des fichiers de "base élèves" les références à "la nationalité, la date d'entrée sur le territoire, la langue parlée à la maison et la culture d'origine".

Ce jeudi 12 juin, le Ministre de l'Education a envoyé un courrier à la fédération de parents d'élèves PEEP où il affirme que "la nouvelle version de cet outil ne fera plus apparaître la profession et la catégorie sociale des parents, ni la situation familiale de l'élève, ni l'absentéisme signalé pas plus que les données relatives aux besoins éducatifs particuliers".


De quoi se réjouir ? Pas si sûr... entre temps, des profs des écoles de CM ont alerté à propos d'un questionnaire intégré à celui des évaluations de CM2 (qui contrairement à l'habitude, ne devait être ni corrigé par les enseignants, ni transmis aux familles, mais directement renvoyé au Ministère) et qui commence par "Tu es né en France ? Ton père est né en France ? Ta mère est née en France ? Quelle langue parles-tu à la maison ?" et se poursuit sur des questions toutes aussi incroyables les unes que les autres (consultable ici colonne de gauche rubrique "questionnaire enfant").

Qui est sensé utiliser ces résultats et de quelle façon ?

jeudi 12 juin 2008

Changements au lycée

Jacques Legendre, sénateur UMP du Nord, préside un groupe de travail mis en place en décembre 2007 au Sénat. Il rend public son rapport aujourd'hui jeudi 12 juin sur l'évolution du lycée et du bac.

L'essentiel des 18 propositions :

- une classe de seconde dont l'objectif serait de pouvoir réellement se déterminer en étudiant tous les domaines

- une classe de 1ère destinée à acquérir des connaissances générales et une classe de terminale orientée sur "la réflexion, l'argumentation et le travail personnel"

- un tronc commun (français, philo, maths, histoire-géo et LV1 pour tous en 1ère et terminale) à côté duquel 3 options seraient à choisir (qui correspondraient aux orientations actuelles L, ES ou S)

- un maintien du bac parce qu'il "respecte les principes de l'équité républicaine" mais une répartition des épreuves sur 2 ans. Il serait possible de repasser en terminale les épreuves où on aurait échoué en 1ère.

- une session de rattrapage en septembre et non plus en juin.

- un "crédit de formation" pour ceux qui entreront directement dans la vie active (de 2 ans après un BEP, 3 ans après le bac quand on l'a eu et 4 ans si on ne l'a pas eu).

Remarques :
- rien de précis sur les bacs technologiques et professionnels
- pas d'évocation de contrôle continu comme l'avait proposé la "Loi Fillon" en 2005

mercredi 11 juin 2008

Universités

Six sénateurs chargés par V. Pécresse de publier un rapport concernant le fonctionnement des universités proposent un système de financement basé sur des critères de performance :

Le principe actuel (et depuis 1994) lie le montant de la dotation annuelle au nombre d'étudiants et à la superficie de la fac. Le modèle proposé lierait le montant aux performances.

Les critères de performance seraient : le taux d'insertion professionnelle, le niveau de salaire et le statut de cadre à l'issue des études.
Le nombre d'étudiants retenu pour les calculs ne serait plus celui des inscrits mais celui des présents aux examens.

mardi 10 juin 2008

et lundi prochain...

pas possible d'aller en philo : les parents resteront garés sur la rocade ?

On m'a envoyé ça :
Journée  du  16  juin  2008

Préavis de grève nationale le lundi 16 Juin 2008.
Il n'y a qu'une façon de faire pression : la MOBILISATION de tous les automobilistes
Français qui ont vu leur 'budget' gasoil - essence multiplié par 2 en 6 mois !
Comme chaque révolution, ce qui fait notre force c'est notre nombre.
Nous allons bloquer la France entière et prendre le gouvernement en otage !!
Qui : tous les automobilistes FRANCAIS.
Comment : blocage des routes, autoroutes, chemin de fer...
Pourquoi : le carburant.

Des centaines de voiture à l'arrêt sur toutes les routes de France...
cela devrait avoir autant d'impact que des camions, des tracteurs ou des bateaux....
Grâce à internet, ce mail peut faire le tour de France en quelques minutes alors,
au boulot les 'Vache à lait', faites marcher le 'Transférer ce mail' !

lundi 9 juin 2008

et demain...

mardi 10 juin :
- à 10 h : AG au Mirail
- à midi : rencontre avec les grévistes des Impôts à la Cité administrative
- à 14 h : départ de manifestation à Compans.

Et sur RFI (radio France) :
"Le mouvement des cheminots [de ce mardi, donc] coïncide avec la journée d’action dans la fonction publique. Mardi, la FSU, la CGT et Solidaires -qui représentent un peu plus de 40% des 5,2 millions de fonctionnaires appellent à manifester contre la réduction des effectifs et le projet de loi sur la mobilité de la fonction publique qui doit être examiné par les députés d’ici le 30 juin. L’objectif de ce projet de loi est d’encourager les fonctionnaires à changer de métier, en facilitant leur passage d’une administration à l’autre, d’une des trois fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière) à l’autre, voire vers le privé. Les syndicats y voient un moyen de réduire les effectifs dans le cadre de la révision des politiques publiques. Pour la CGT, « on assiste à une précarisation générale de la fonction publique ». Près de 23 000 suppressions de postes sont inscrites dans le budget 2008 et le gouvernement a réitéré sa volonté de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite dès 2009."

dimanche 8 juin 2008

Le point de vue du syndicat "Sud Educ" (communiqué du 06 juin)


Les journées de mobilisation prévues dans la fonction publique et notamment l’éducation nationale (le 10 juin et le 17 juin) montrent que la contestation de la politique libérale de Sarkozy ne faiblit pas.

Si la succession des journées d’action ne favorise pas la construction d’un mouvement d’ampleur et intercatégoriel, la Fédération Sud éducation s’inscrit néanmoins dans les formes que se donnent les mouvements de salariéEs de l’école et plus largement du service public. En effet, depuis plusieurs mois, au-delà de ces temps forts syndicaux médiatisés, des actions de grève reconductibles, d’occupations d’écoles ou d’établissements, de manifestations dans l’Education, aux impôts, à la culture … témoignent de la résistance des salariéEs à la politique de casse du service public et à la multiplication des lois et décrets modifiant gravement la structure et les principes du système éducatif.

La réponse du pouvoir en place à nos revendications a été très claire : limitation du droit de grève des personnels de l’Education nationale avec le service minimum et impossibilité à terme de déposer des préavis de grève de type « reconductible ». Quant aux croisades anti-éducatives de Sarkozy, les dernières en date concernant la réforme du lycée et les salaires des enseignantEs montrent que le rouleau compresseur libéral n’est pas prêt de s’arrêter.

Cette réforme du lycée, sous couvert d’une préparation des élèves à une plus grande « autonomie » dans les apprentissages, ne vise ni plus ni moins qu’à justifier les 80.000 suppressions de postes prévues par la réforme générale des politiques publiques.

Les annonces sur les augmentations de salaire des enseignants qui découleraient d’une élévation du niveau de recrutement nient la réalité sociologique des enseignantEs qui pour beaucoup ont déjà un niveau Bac+5. Depuis longtemps, les concours de catégorie A ne recrutent plus au niveau licence qu’en théorie. Sauf à rehausser le niveau des salaires de touTEs les fonctionnaires de catégorie A (et les autres ? les B et les C ?) pourquoi les enseignants seraient-ils soudainement mieux payés que les autres fonctionnaires de la même catégorie ?

Effet d’annonce démagogique, recours hypocrite aux relents élitistes, cet artifice salarial cache en fait tout ce que nous dénonçons : le salaire au mérite et le renforcement de la hiérarchie, l’augmentation du temps de travail, la soumission et la docilité… Les « mauvaises nouvelles » se succédant jour après jour, il n’est pas question pour la Fédération Sud-éducation de se soumettre au minutage de ce show médiatique.

C’est pourquoi avec les personnels de l’éducation nationale contre l’ensemble de cette politique anti-sociale, nous nous associons aux appels à la grève les jours des épreuves du bac et du brevet lancés par des syndicats locaux Sud-éducation mais aussi par des AG d’établissements en lutte. Avec les personnels du premier degré et les parents d’élèves, nous appelons à poursuivre la mobilisation (grève reconductible, occupations d’inspections et d’école, nuit des occupations d’écoles lancée pour le 13 juin, manifestations, réunions-débats…). C’est aux personnels concernés de choisir les modes d’action qui les unissent et de s’auto-organiser.

C’est ce choix syndical qui nous conduit, en tant que Fédération Sud-éducation à favoriser l’appropriation de leur lutte par les personnels eux-mêmes et à les soutenir.

samedi 7 juin 2008

Parents préoccupés et occupants

Début d'un article de Cordélia BONAL dans Libération du jour :
«Ecole occupée par les parents, bonjour!» A l’école Marcadet, dans le XVIIIe arrondissement à Paris, c’est la voix enjouée d’Habiba qui répond au téléphone. Depuis une semaine, cette mère d’un élève de maternelle et d’autres parents se relaient dans le bureau du directeur. L’occupation ne perturbe pas la classe : les parents se contentent d’être là, de filtrer les communications et de bombarder de fax le rectorat. La méthode vise à lutter contre les réformes Darcos sans en passer par une grève enseignante «trop pénalisante pour les familles et les instits».
Dans l’arrondissement, une quinzaine d’écoles sont ainsi investies et cela s’étend au XIXe et au XXe voisins.

jeudi 5 juin 2008

Sur le site http://www.vousnousils.fr/

Dépêches de l'Education
Jeudi 5 juin 2008

Sarkozy tente de convaincre les enseignants du bien-fondé de ses réformes


Nicolas Sarkozy a défendu la nécessité des réformes engagées par le gouvernement dans l'éducation en assurant aux enseignants qu'il souhaitait "porter ces changements" avec eux, jeudi lors d'un déplacement dans le Maine-et-Loire.

En visite dans une école primaire de la commune rurale de Distré, puis dans un collège de Saumur, le chef de l'Etat, accompagné du ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, a multiplié les explications rassurantes à l'intention des professeurs, à quelques jours de la prochaine journée de mobilisation dans la fonction publique prévue le 10 juin.

"Je veux que chacun comprenne la bonne foi, la bonne volonté de Xavier Darcos et de moi-même. On est convaincu que là se joue une partie de l'avenir de notre pays. Donc on a vraiment envie de réussir, de réussir pour vous les enseignants. Pas contre vous, mais avec vous", a-t-il lancé lors d'une table ronde organisée à Saumur.

"On ne veut pas s'en tenir au jeu de rôles habituels, aux présupposés. On veut essayer d'aller un peu plus loin pour vous donner la meilleure école pour vos enfants", a poursuivi Nicolas Sarkozy.

"C'est pas forcément plus d'argent, plus de postes, plus, plus, plus, dans un pays qui depuis trente-cinq ans vote des budgets en déficit. Ca peut être mieux, mieux, mieux. C'est ça mon devoir aussi", a-t-il insisté.

Le président a reconnu que "le monde des enseignants et des professeurs (avait) un malaise, qui est incontestable car le boulot est devenu de plus en plus difficile". "Il faut qu'on change tout ça (...) je veux porter ces changements avec les enseignants", a-t-il lancé.

"Ce qui me frappe quand je vois les enseignants, c'est l'immense part d'entre eux qui sont dévoués et compétents. Mais tous me disent +j'ai l'impression que tout le monde s'en moque+", a aussi relevé Nicolas Sarkozy.

"Je voudrais leur faire comprendre que la souplesse dans le statut des enseignants, ce n'est pas une menace (...) il faut accepter la souplesse, tout le monde ne veut pas forcément s'arrêter tel jour, à la même heure, avoir la même rémunération, (...) que des notions aussi étranges que le mérite, l'effort, le travail la ponctualité, la régularité, ça doit être récompensé d'une certaine façon", a-t-il estimé.

"Je n'aime pas trop la façon dont on parle des fonctionnaires et des enseignants", a également affirmé Nicolas Sarkozy, "mais notre façon de les respecter et de les aimer, c'est de leur parler franchement aussi".

"C'est très bien d'être à l'écoute, mais ça ne veut pas dire que tout le monde s'arrête (...) ce n'est pas mon engagement", a-t-il lancé en répétant qu'il mènerait ses réformes jusqu'au bout.

Les enseignants ont multiplié les journées d'action ces dernières semaines pour dénoncer la politique du gouvernement, accusé de vouloir "démanteler" l'Education nationale, notamment par des suppressions de postes.


L'inspection académique de Bordeaux occupée par des enseignants


Des enseignants du premier degré ont occupé jeudi les locaux de l'inspection académique de Bordeaux à l'appel du SNUipp-FSU (premier syndicat du primaire) pour réclamer 300 postes d'enseignants en Gironde, a indiqué la co-secrétaire départementale du syndicat, Laurence Laborde.

"Nous demandons 300 postes supplémentaires sur le département", afin de faire face "à l'augmentation de la population", a expliqué par téléphone Mme Laborde. Les enseignants mécontents réclament également "une audience et un engagement du ministre (de l'Education Xavier Darcos, NDLR) dès le mois de juin", ainsi "qu'un plan de rattrapage".

En conséquence, "à l'issue d'une réunion paritaire" avec l'inspecteur d'académie jeudi, "nous avons occupé les locaux", a ajouté la responsable syndicale, précisant qu'aucun personnel ne devait être retenu sur place.

Les enseignants sont appelés à participer à un rassemblement devant l'inspection académique et "une quinzaine" d'entre eux, présents dans les locaux, alors que d'autres sont attendus en renfort, s'apprêtent à "passer la nuit sur place", selon Mme Laborde.

"Les effectifs par classe sont surchargés, des milliers de journées de classe sont perdues pour les élèves (plus de 23.000 l'an dernier) faute de remplaçants, la scolarisation des enfants de moins de trois ans est en train de disparaître ainsi que la formation continue des enseignants", a dénoncé le syndicat dans un communiqué.

mardi 3 juin 2008

AG de la Bourse du travail

Comme chaque mardi à 18 h, rendez-vous inter-établissements à Toulouse.

Un premier temps pour les "rendez-vous" à venir :
- jeudi 5 juin : à midi aux Impôts (Cité administrative) les membres de l'Education Nationale qui veulent sont invités à l'AG puis à une action commune l'après-midi.
- mardi 10 juin : à l'appel de la CGT, la FSU et Sud-Solidaires, journée de grève et de manifestation. Le rendez-vous est à 14 h à Compans.

Un second temps de discussions diverses et échanges de points de vue.

Une question subsidiaire :
où aura lieu "l'action secrète" de N. Sarkozy jeudi 5 juin ? Il a fait annoncer par l'Elysée qu'il se rendrait en région "sur le thème de l'éducation"... mais quelle région ? qui parmi vous fait partie de la commission action de l'Elysée ? :-)

lundi 2 juin 2008

Les annonces de N. Sarkozy

Le Président a aujourd'hui tenu un discours sur l'Education Nationale dont il veut une "démocratisation" et une "élévation du niveau général". Discours tenu devant 30 recteurs, 300 inspecteurs généraux et 80 présidents d'université auxquels il a dit "c'est à vous de récompenser les efforts, de repérer les difficultés, de traquer les dysfonctionnements et de sanctionner les insuffisances".

Les thèmes abordés :
- le lycée qui doit être "beaucoup plus souple" et qui "dépasserait les impasses d'un cloisonnement trop rigide en filières". La nouvelle classe de seconde (en 2009) doit "retrouver sa vocation à orienter au lieu de s'éparpiller", il va être question de repenser "l'équilibre entre cours magistraux et travail personnel" contre les "emplois du temps surchargés où s'empilent les options"
- le recrutement des professeurs au niveau master2 et leur formation en université (jamais "IUFM" n'a été prononcé) sans plus de précision sur la formation spécifique
- le salaire des profs ne sera pas globalement augmenté : "ne peut consister en une mesure de revalorisation générale et sans contrepartie". Le début de carrière sera revalorisé. La moitié des bénéfices faits sur les suppressions d'emplois sera reversée aux enseignants (en heures supplémentaires ? en recrutement de vacataires ?)
- les affectations doivent se fonder sur un nouveau système non précisé.

dimanche 1 juin 2008

Dans l'actualité

Vendredi 30 mai, X. Darcos, au congrès de l'UNAPEL (enseignement privé) à Lille évoque la réforme des lycées à partir de la rentrée 2009 pour les classes de seconde (2010 pour les 1ères, 2011 pour les term). J.P. Gaudemar, recteur de l'académie d'Aix-Marseille, présentera un premier texte de propositions pour le 10 juillet.

Lundi 2 juin, N. Sarkozy a annoncé (communiqué de l'Elysée) qu'il recevrait "l'ensemble des cadres dirigeants de l'Education Nationale et de l'enseignement supérieur" (Recteurs, Inspecteurs d'académie, Inspecteurs généraux, Présidents d'universités). Il devrait évoquer :
- les nouvelles modalités de formation des profs, toujours pas connues, qui sont prévues pour la rentrée 2010. On sait "seulement" que le recrutement se fera à bac + 5 et qu'il devrait entraîner la disparition des IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres, qui assurent deux ans de formation pédagogique)
- la réforme des lycées (malgré ce qui est dit plus haut sur le rapport Gaudemar...)

Mardi 3 juin, X. Darcos tiendra une conférence de presse le matin sur le bac 2008 et recevra la PEEP (assoc parents d'élèves) l'après-midi.

Jeudi 5 juin, l'Elysée a annoncé que N. Sarkozy se déplacera "en région" sur le thème de l'éducation.