mardi 23 décembre 2008

Pour ou contre les blocus ?

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Deux textes d'une 1è L de St Sernin
à lire absolument
pour aider à réfléchir et se positionner sur la question :


sur http://lutte.forumactif.info/
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vendredi 19 décembre 2008

Bloqueurs et anti-bloqueurs...


Jeudi
: blocus parce qu'il y avait la manif l'après-midi (et qu'on y était !)

Vendredi : on était contre le blocus, d'autres en ont plus ou moins fait un,
qui a tenu une heure ou deux, juste pour avoir un prétexte pour ne pas aller en cours...

On était contre
-> parce que rien n'était prévu après (ni manif, ni aucune action)
-> parce que pour un maximum de gens c'était juste une manière de sécher.

jeudi 18 décembre 2008

Demain vendredi

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pas de blocus
ce vendredi puisque pas de manif.

On se retrouve à la rentrée pour une AG
réunion-discussion-débat-toussa ^^
probablement mardi 6 janvier.
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Petit bilan de la journée

Ce matin, lycée bloqué à VH.

127.000 lycéens dans les rues de France (selon la police)

[Sources concordantes : Le Point, Le Figaro, Libé] et... 80.000 selon l'UNL ^^

A Paris : 7.500 à 13.000 / à Lyon : 5.000 à 10.000 (et des incidents) /
Mention spéciale aux Bretons : Rennes : 3 à 7.000, Quimper, Brest et St Brieuc 2 à 4.000
à Toulouse : 2 à 4.000 aussi (et plus d'une quarantaine de lycéens de VH. Mention spéciale aussi à l'Isle Jourdain : sans train, 20 sont venus par leurs propres moyens).

Infos au "6 minutes".

Les IUT sur Toulouse sont mobilisées depuis 15 jours et avaient mis en place des barrages depuis 4 h du matin.

Le Ministre, qui diffère d'un an la réforme du lycée s'est exprimé
ce soir sur France Info (écouter ici). Il annonce "reprendre les choses à zéro", prévoit de "rencontrer les lycéens" par l'organisation "d'Etats généraux" dans tous les lycées (mais ne dit rien sur la maternelle, l'élémentaire, les IUT ou les universités).

Il semblerait que les lycéens prévoient une journée de mobilisation
le jeudi 8 janvier.

Les principales fédérations de l'Education + organisations lycéennes + parents ont prévu des manifestations dans toute la France
samedi 17 janvier.

Le grand mouvement de tous les mécontentements reste
le 29 janvier. Si vous n'en faites qu'un, faites celui-là !



mercredi 17 décembre 2008

mardi 16 décembre 2008

Appel pour le 29 janvier 2009

Voilà, le "tous ensemble et en même temps" réclamé par beaucoup a (enfin ?) été entendu.

L'ensemble des syndicats appelle à une grève massive.

Les inquiets, les mécontents, les rouge de colère, les verts de rage

venez le dire dans la rue le

jeudi 29 janvier 2009

Dépêche de l'Agence Reuters :

"Les syndicats CGT, CFDT, CFTC, Force ouvrière, FSU, Solidaires, Unsa et CFE-CGC se sont mis d’accord sur un «appel aux salariés du privé et du public, aux chômeurs et retraités» pour une action «de grande ampleur».

«Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités sont les premières victimes» de la crise, souligne l’appel.

Dans un communiqué, les organisations syndicales appellent "à agir massivement et (à) interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs" autour d'une série de revendications.

Parmi elles figurent "la défense de l'emploi privé et public" et "la lutte contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales".

Les organisations syndicales demandent aussi "la défense du cadre collectif et solidaire de la protection sociale".

Académie de Toulouse : 50 lycées bloqués sur 125 aujourd'hui

Extrait de "Libé-Toulouse" :

Á 9h20 ce matin, le proviseur de Saint Sernin prenait un mégaphone pour annoncer aux bloqueurs et aux bloqués que le lycée était fermé pour toute la journée.

Un quart d’heure auparavant, les lycéens et collégiens grévistes de Déodat de Séverac et de Stendhal arrivaient en renfort devant le lycée des Arènes, lui-même bloqué depuis 7 heures.

Les nouvelles tombaient depuis le Polyvalent Rive Gauche annonçant qu’il en était de même du côté du Mirail.

Les lycéens qui voulaient maintenir le mouvement malgré le report au dernier moment de la réforme Darcos ont réussi leur coup.

La manifestation prévue cette après-midi à 14 h au départ de la station Jeanne d’Arc devrait établir ce fait : ni le crachin ni le recul du ministre, hier lundi sur injonction de l’Elysée, n’ont refroidi la contestation. Au contraire.

lundi 15 décembre 2008

Réforme reportée pour le lycée

15.12.08 à 10:22
Dépêche de l'agence Reuters :

Xavier Darcos a décidé de reporter la réforme du secondaire, qu'il devait présenter mardi, pour ne pas "mettre le feu aux poudres", rapporte le site internet du Point. [...]

Les discussions devraient reprendre avec les syndicats sur la réforme qui concernerait désormais l'ensemble des classes de lycées, non plus seulement la classe de seconde.

Selon Le Figaro, l'Elysée juge nécessaire "d'approfondir le travail d'explication sur le lycée" afin notamment de calmer la colère des élèves du secondaire.

dimanche 14 décembre 2008

Ce samedi 13 décembre


Les manifestants à Toulouse ce samedi : 3.500 selon la police et 5.000 selon les organisateurs.
Des parents et des enseignants très nombreux, beaucoup en "gilets fluo" de sécurité routière pour signifier la crainte que l'Education Nationale ne se fasse écraser par les réformes en cours.
(... et trois élèves de VH...)

Mardi 16, le Ministre doit présenter en détails sa réforme de la classe de seconde.

Des infos de l'académie de Montpellier signalent que les lacrymogènes sont désormais employées de façon systématique et que les premiers coups de taser ont fait leur apparition...

jeudi 11 décembre 2008

Dernières nouvelles du mouvement

Mercredi 10 il y avait environ 200 lycéens dans la manifestation toulousaine d'un gros millier de personnes (2.000 à Bordeaux, à Montpellier, à Marseille, ...)

Beaucoup d'enseignants entrent officiellement "en résistance" (voir ce blog en particulier ou, pour des infos concernant le primaire, celui-là par exemple).

Dans le journal Le Monde on pouvait lire :
"l'ex-ministre PS Jack Lang a déclaré sur RMC à l'adresse de M. Darcos : [...] Les professeurs ne manifestent pas pour défendre des intérêts personnels, et je leur dis bravo. Bravo de faire ce travail de prise de conscience. Ils se battent parce qu'ils savent que l'école de la République est en grave danger". Pour lui, les réformes constituent "un plan pluriannuel de destruction de l'Education Nationale. En demandant que chacun respecte les règles et les biens, j'appelle l'ensemble des Français à se dresser avec force, avec détermination, contre ce plan de destruction", a-t-il dit.

mardi 9 décembre 2008

Fin de semaine :

A Toulouse les organisations syndicales, de parents, les associations complémentaires de l'Ecole se sont réunies dans le cadre du collectif "Sauvons l'Ecole". Elles ont décidé

Un rassemblement mercredi 10 décembre,

métro Capitole, à 14 h,

pour rendre visibles nos revendications pour l'Education,

dans le cadre de la journée nationale

et préparer la manifestation du samedi 13 décembre

au moyen de distribution de tracts…


Samedi 13 Décembre à 10 H 30

MANIFESTATION

PLACE ARNAUD BERNARD

TOULOUSE

à l’appel des syndicats de la FSU , du SGEN-CFDT, de la CGT Educ’, de SUD Education,

de la FCPE et des associations complémentaires de l’Ecole :

· pour l’Ecole Publique,

· contre les réformes Darcos et les coupes budgétaires

_,_.__

samedi 6 décembre 2008

On vous parlait il y a peu (un post de fin novembre) d'une descente musclée dans une classe de BTS du Gers, depuis il y a eu ça :

"ce WE, j'accueille ma fille Zoé -elle a 13 ans- de retour du collège de Marciac.... Elle me raconte son mercredi au collège....colère à l'intérieur de moi.... révolte...... que faire ???

J'ai demandé à Zoé d'écrire ce qu'elle me disait là. Elle a accepté.

Voici donc son témoignage, avec ses mots à elle :

« Il nous l'avait dit, le CPE, que des gendarmes allaient venir nous faire une prévention pour les 4ème et les 3ème.Ce mercredi là (19/11/2008), toutes les classes sont entrées en cours comme à leur habitude, en suivant les profs.

A peine 10 minutes plus tard - nous étions assis-, deux gendarmes faisaient déjà le tour de la salle où nous étions. La prof avec qui nous étions, les regardait en nous disant « Ils font leur ronde !?? » . Elle n'était à priori au courant de rien bien sûr. Soudain , la porte s'est ouverte, laissant entrer deux gendarmes... Enfin non, pas exactement !!! Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire ( le dresseur de chien en fait !) et un gendarme très gros.Le chauve nous a dit : « Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables, restez droit, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique ! » Enfin il a dit ça, à peu près... Je me rappelle surtout du

« Quand il mord, ça pique ! »

Après, il est sorti deux minutes et est revenu avec deux autres gendarmes et le chien. Les gendarmes se sont placés aux deux extrémités de la classe tandis que le dresseur regardait son chien déjà à l'œuvre. Le chien s'appelait Bigo. Bigo s'est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à la prof, elle restait derrière son bureau bouche bée.

Le chien s'est attaqué au sac de mon amie, à coté de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant : « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires ! » Elle a rangé son sac, s'est levée et s'est apprêtée à sortir mais le dresseur l'a repris vite : « Et ton manteau ! » Elle a rougi et emporté aussi son blouson.

Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait là, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s'empresser de me faire sortir. Dehors m'attendait une petite troupe de gendarmes... Enfin, non, pas dehors : nous étions entre deux salles de classe.

Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille. Mon amie était déjà retournée dans la classe. Quand ils eurent fini, ils s'emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. Il vérifia après moi. Je n'étais pas la seule élève. Avec moi, il y avait une autre fille qui se faisait fouiller les poches par une gendarme.

Ils étaient deux gendarmes hommes à la regarder faire. Le Gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures.

La fille qui était là fouillée elle aussi, se fit interroger sur les personnes qui l'entouraient chez elle. Elle assurait que personne ne fumait dans son entourage. Ils la firent rentrer en classe.

C'était à mon tour ! La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regards des deux autres gendarmes.....

Je décris : Un gendarme à terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre qui regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle cherche dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait, dit à l'intention de l'autre gendarme : « On dirait qu'elle n'a pas de hash mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! On ne sait jamais... » Ils ont souri et la fouilleuse chercha de plus belle ! Elle cherche dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee shirt sans bien sûr rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte ! Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste mais ce ne fut pas mon cas !!!!!!

Je dis à l'intention de tous « C'est bon arrêtez, je n'ai rien !!!! »

La fouilleuse s'est arrêtée, j'ai remis mon sweat et mon fouilleur de sac m'a dit : « tu peux ranger ! ». J'ai rebouché mes stylos et remis le tout dans mon sac et suis repartie en classe après avoir donner le nom du village où j'habite.

De retour en classe, la prof m'a demandé ce qu'ils ont fait. Je lui ai répondu qu'ils nous avaient fouillé. Je me suis assise et j'ai eu du mal à me consacrer au math !

Tout ça c'est ce que j'ai vécu mais mon amie dans la classe à coté m'a aussi raconté.

Le chien s'est acharné sur son sac à elle et elle a eu le droit au même traitement. Mais ses affaires sentaient, alors ils l'ont carrément emmené à l'internat où nous dormons. Le chien s'est acharné sur toutes ses affaires m'a t-elle dit. Le gendarme lui a demandé si elle connaissait des fumeurs de hash, vue qu'ils ne trouvaient rien. Elle leur a simplement répondu que le WE dernier elle a assisté à un concert !

Le CPE l'a ramené ensuite au collège et elle m'a raconté.

Après les cours, le principal a rassemblé tous les élèves et nous a dit que bientôt allait avoir lieu une prévention pour tout le monde.

Une prévention ? Avec des chiens ? Armés comme aujourd'hui ?

Une élève de 4ème nous a dit que le chien s'est jeté sur son sac car il y avait à manger dedans. Elle a eu très peur.

Les profs ne nous en ont pas reparlé....Ils avaient l'air aussi surpris que nous !

Tous les élèves de 3ème & 4ème ont du se poser la même question :

Que se passe t il ?

Et tous les 6ème et 5ème aussi même si ils n'ont pas été directement concernés ! »

Zoé.D.R

Depuis il y a eu ça dans la Dépêche :

vendredi 5 décembre 2008

Communiqué de presse

"Nous apprenons qu’un élève du lycée Pablo Picasso (Avion), responsable local de la Confédération de la Jeunesse du Nord et ayant participé, l’année dernière, au mouvement de défense du lycée et des postes d’enseignants, a été convoqué le mercredi 26 novembre au commissariat de police de Lens. Il y a été reçu par un agent des Renseignements Généraux.

Le but de cet « entretien » était officiellement de se renseigner sur la mise en place d’un syndicat de lycéens au lycée Picasso (la Confédération de la Jeunesse du Nord). Nous nous étonnons de cette démarche. D’abord parce qu’elle ne nous paraît pas « commune », la plupart des associations « loi 1901 » n’ayant pas à subir ce genre d’entretien. Ensuite, parce qu’à notre connaissance, ce syndicat a été mis en place à la fin du mois d’août. Les Renseignements Généraux s’y intéresseraient seulement deux mois plus tard. Cet entretien n’aurait-il pas été plutôt motivé par le fait que l’Etat perçoit la montée de la contestation de sa politique éducative (réforme du lycée, suppressions de postes) dans de nombreux établissements scolaires ? Cherchait-on par là à « dissuader » un représentant des lycéens d’organiser des actions collectives contre cette politique ? Ce serait là une marque de fébrilité assez flagrante… et une démarche que nous ne pourrions tolérer !

Ce sentiment est conforté par ce que nous savons de ce qui a été dit à notre élève au cours de cet entretien. En effet, au prétexte de « mettre en garde » ce lycéen, le fonctionnaire de police n’aurait pas hésité à tenir des propos qui peuvent être interprétés comme des menaces à peine voilées, notamment quant à l’avenir professionnel de notre élève. On lui a en effet expliqué que son engagement pouvait lui « fermer des portes » pour ses études ou s’il voulait passer un concours de la fonction publique, qu’il fallait donc qu’il fasse attention… Ce type de discours, faussement paternel et vraiment pernicieux, représente une pression psychologique parfaitement indigne, qui plus est lorsqu’elle est exercée sur un jeune lycéen. Nous dénonçons fermement ces pratiques scandaleuses.

Nous tenons ici à exprimer publiquement notre solidarité à cet élève. Solidarité d’autant plus forte que cet élève, avec beaucoup d’autres, n’avait pas hésité à se mobiliser pour défendre les postes des enseignants, et le lycée Picasso, l’année dernière. Nous rappelons d’ailleurs que ce mouvement impliquait de nombreux professeurs et parents, qui se sentent tout autant agressés que cet élève par ces agissements. Faut-il s’attendre à ce que ces professeurs et parents soient eux aussi convoqués et « prévenus » de la sorte par les Renseignements Généraux ? Nous sommes choqués par la nature des propos qui ont été tenus à notre élève, et en particulier par les menaces voilées faites sur les possibilités futures de réussir des concours de la Fonction Publique. Nous osons espérer qu’il ne s’agit là que d’un « dérapage verbal », car dans le cas contraire, ces propos porteraient en eux une grave atteinte aux principes mêmes de l’accès à la Fonction Publique. Plus largement, cette démarche plus que regrettable nous interroge fortement sur la légitimité d’un pouvoir qui en est réduit à exercer des pressions sur des lycéens pour chercher à imposer sa politique. Nous souhaiterions enfin savoir qui a demandé aux Renseignements Généraux d’effectuer cet « entretien ».

Pour faire part de notre mécontentement, et obtenir des réponses à nos questions, nous demanderons très vite une audience à M. le sous-préfet de Lens. D’ici là, nous réaffirmons notre solidarité pleine et entière à notre élève, et nous disons publiquement que nous ne tolèrerons aucune autre pression exercée sur lui ou sur un quelconque autre élève. Nous ne nous interdisons d’ailleurs aucune autre forme d’action pour faire connaître notre profonde colère.

Les enseignants du lycée Pablo Picasso (Snes, Cgt, Snalc) Les parents d’élèves du Lycée Picasso (FCPE)"


jeudi 4 décembre 2008

IUT, suite

"Un millier d'étudiants et d'enseignants des dix départements de l'IUT de l'université Paul-Sabatier a voté, jeudi à Toulouse, la grève jusqu'à lundi pour dénoncer les risques que la loi relative à l'autonomie des universités (LRU) fait peser selon eux sur leur filière, a constaté un journaliste de l'AFP.
Rassemblés devant un des bâtiments de l'université, les participants à l'assemblée générale, qui ont voté la grève à la quasi-unanimité, ont décidé d'envoyer des délégations porter une motion à la mairie de Toulouse, au conseil général de la Haute-Garonne, au conseil régional de Midi-Pyrénées pour informer sur la situation des IUT.
Des étudiants de Castres (Tarn) s'étaient joints à cette assemblée générale qui a également décidé la vente symbolique des IUT de Toulouse sur un site d'enchères d'internet.
"L'aspect positif des IUT est qu'il forme des jeunes qui rentreront rapidement dans la vie active", a déclaré à l'AFP Laurent Tournois, enseignant de l'IUT de génie mécanique et productique ayant pour spécialité les techniques aérospatiales.
Cet enseignant confie que son département avait reçu l'an dernier "une proposition pour 150 emplois de technicien supérieur" qui n'a pas pu être honorée. Selon ce professeur, les IUT coûtent plus cher que les autres départements, en raison des moyens techniques indispensables, d'où les craintes des grévistes de voir le budget refusé par les présidents d'université dans le cadre de la LRU.
A l'issue de l'assemblée générale, les étudiants ont procédé à un lâcher de ballons sur lesquels étaient inscrits "LRU - IUT à la rue" ou "Sauvez-nous".
A Auch, une manifestation a réuni entre 250 et 300 personnes, étudiants et enseignants aux cris de "Pécresse nous délaisse, IUT en détresse".
A Tarbes, étudiants et professeurs se sont mobilisés lors d'une assemblée général. Une délégation a été reçue à la mi-journée au conseil général des hautes-Pyrénées, une autre devrait l'être à la mairie de Tarbes.

mardi 2 décembre 2008

Les IUT de Midi-Pyrénées


"Plusieurs milliers d'étudiants en IUT de Midi-Pyrénées ont manifesté mardi à Toulouse, Auch et Tarbes pour dénoncer les risques que la loi relative à l'autonomie des universités (LRU) fait peser selon eux sur leur filière, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les étudiants, qui se sont déjà mobilisés il y a une semaine avec les responsables des instituts universitaires de technologie (IUT), estiment que "les budgets et l'intégrité des diplômes sont menacés". A Toulouse, qui compte 5.000 étudiants en IUT, 2.500 manifestants, selon les organisateurs comme selon la police, ont défilé au centre ville pendant deux heures mardi après-midi, et une délégation devait être reçue à la préfecture.
De 200 à 250 personnes suivant les évaluations ont fait de même à Auch. A Tarbes, ils étaient 300 selon la police à se rendre en direction de la préfecture. [...]

Le mouvement s'est organisé en dehors des organisations syndicales, avec des délégués des départements, ont souligné des membres du comité de lutte.
Les départements information et communication, technique de commercialisation et gestion des entreprises et administrations se sont mis en grève illimitée la semaine dernière à l'université Paul Sabatier. Une assemblée générale des dix IUT de Toulouse est en projet pour le début de semaine prochaine.